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jeudi 13 novembre 2025

Fwd: [LE REBOUSSIER] Nouveau commentaire sur Les retraités dénoncent une « vampirisation à tous les étages » dans le Gard et dans l’Hérault.

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> LOCALE
> « On dénonce les déserts médicaux et je ne peux pas exercer »
> Un courrier à la ministre de la Santé
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> « Je ne me bats pas pour moi mais pour les patients privés de médecin ! On dénonce partout les déserts médicaux. Moi, je dénonce une réglementation absurde qui m'empêche d'exercer une demi-journée par semaine à la maison
> médicale du Chemin-Bas. C'est illogique et contreproductif ! » Agacé, le docteur André Goudard, ORL à la retraite, raconte comment depuis plus d'un an, son dossier n'avance pas.
> Après une carrière bien remplie de médecin ORL et chirurgien cervico-facial en région parisienne, il s'installe à Nîmes pour sa retraite en 2012, « où je me suis inscrit au conseil de l'ordre ». Il aurait pu cultiver son potager tranquillement
> mais en juin 2024, un voisin, généraliste à la maison médicale du Chemin-Bas, le sollicite pour venir y travailler quelques heures. Bonne idée : l'ORL fait partie des spécialités dont la démographie est le plus en recul, avec 2,83 médecins
> pour 100 000 habitants et « le quartier, médicalement défavorisé, n'en a pas ».
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> Mais la motivation et la bonne volonté ne suffisent pas. « Comme j'ai arrêté de travailler depuis plusieurs années, en septembre, je contacte le conseil de l'ordre du Gard qui, fin décembre, me demande de passer une expertise afin de
> vérifier une éventuelle absence d'insuffisance professionnelle rendant dangereuse l'exercice de la médecine générale », explique le médecin. Une expertise avec trois confrères est enfin prévue début février. Mais une hospitalisation imprévue oblige le docteur Goudard à la reporter fin mars. Vupar trois confrères, il est déclaré apte à reprendre du service. L'expertise conclut qu'il a « toutes les aptitudes nécessaires tant physiques
> qu'intellectuelles et professionnelles pour assurer une activité médicale ». Et c'est là que la machine administrative s'enraye…
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> « Combien de malades sur le carreau? »
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> En juin dernier, le conseil de l'ordre, national cette fois-ci, lui demande de passer une nouvelle expertise pour « non-respect du délai réglementaire de deux mois» entre la demande fin décembre et l'expertise fin mars. « J'ai expliqué l'impondérable de mon hospitalisation et apporté les preuves, depuis c'est silence radio », s'indigne le médecin. « On est là pour faire de la médecine, pas pour que l'administration passe au-dessus de l'éthique. On dit qu'on manque de médecins, et mon dossier est bloqué depuis des mois pour un contretemps ! »
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> Une rencontre, en octobre dernier, avec le président du conseil de l'ordre duGard, n'a fait que confirmer l'absurdité de la situation : « Il m'a dit que la grande majorité des demandesd'autorisation n'aboutissait pas car elles butent sur cer èglement des deux mois. »
> « Revoir ce règlement serait déjà un pas dans la lutte contre les déserts
> médicaux », lance André Goudard qui a même écrit à la ministre de la Santé ence sens. Il alerte : « Combien de vertiges, de surdités, d'inflammations ou de tumeurs n'ont pas été détectés et soignés depuis que mon dossier est en berne? »
> Le coup de gueule d'André Goudard, ORL à la retraite, prêt à travailler une demi-journée par semaine à la maison médicale du Chemin-Bas. Depuis plus d'un an,son dossier n'avance pas !"
> Kathy Hanin
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> Mercredi 12 novembre 2025https://kiosque.midilibre.fr/reader/faaf93e4-1d06-4f3e-8327-f5720e2be...

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