
La «valeur travail», un horizon à dépasser à gauche
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«Bloquons tout» : face à l'impuissance politique, la stratégie de l'involonté
Par Michaël Fœssel
La mobilisation du 10 septembre semble montrer quelque chose de nouveau : «En bas on ne veut plus». Un non-vouloir tel que celui de Bartleby, l'antihéros de Melville, qui est un signe d'effondrement du cadre politique qui ne trompe pas. ► Lire la suite
Mort de Jean Pormanove : derrière les mots de sa mère endeuillée
Par Sabrina Champenois
Les propos de la mère du streamer supplicié dans l'émission «Sept à Huit» ont pu interloquer, sidérer. Mais dans quelle société vit-on pour qu'un être humain puisse accepter de subir pareille cruauté et d'en faire spectacle ? ► Lire la suite
Par Jean-Christophe Féraud
Laurent Freixe a été licencié de son poste de DG du géant suisse pour avoir eu une liaison avec une subordonnée. Une hypocrisie quand on sait que l'entreprise n'a pas appliqué son «code de bonne conduite» dans l'affaire Nestlé Waters. ► Lire la suite
Trafic de cocaïne : l'Europe est inondée et la France n'y échappe pas
Par Hamdam Mostafavi
Après l'Amérique, les narcotrafiquants ciblent désormais massivement l'Europe. Seules une intensification des contrôles maritimes et une coopération internationale pourront compliquer leur tâche. ► Lire l'édito
L'inhumanité de la politique migratoire de Trump n'a plus de limite
Par Bernard Duterme directeur au Centre tricontinental (Cetri)
Pour mettre en place les «déportations» promises à son électorat, le président des Etats-Unis ne recule devant rien, déplore Bernard Duterme, directeur d'études au Cetri. ► Lire la suite
Seule la gauche peut faire de l'école sa priorité
Par Florence Herouin-Léautey, députée socialiste de Seine-Maritime
En s'intéressant au sort des générations futures menacé par le «confort des boomers», François Bayrou vise juste. Mais ce ne sont que des mots, pointe la députée socialiste Florence Hérouin-Léautey. ► Lire la suite
La newsletter Opinions de Libération
Par Libération
Conception graphique: Nicolas Valoteau
Quand la jeunesse perd son monopole bonheur
RépondreSupprimer"Ces résultats contredisent les études menées il y a une dizaine d'années. À l'époque, les données issues de 145 pays dessinaient un schéma presque universel: bonheur élevé avant 30 ans, chute progressive jusqu'à un point bas autour de 50 ans, puis remontée vers 70 ans. Même chez les chimpanzés et les orangs-outans, une forme de crise de milieu de vie avait été observée. La disparition de cette courbe signale donc un changement profond et inédit dans la dynamique du bien-être.
Comment expliquer ce revirement? Les chercheurs avancent plusieurs facteurs: l'usage intensif des réseaux sociaux, l'isolement lié à la pandémie de Covid-19, et la difficulté persistante d'accéder à des soins psychologiques. Autant d'éléments qui fragilisent particulièrement les générations les plus connectées, mais aussi les moins bien accompagnées.
De plus en plus de jeunes mettent l'aventure au placard pour privilégier la stabilité financière et relationnelle.
La tendance est nette dans les pays développés anglophones comme les États-Unis ou le Royaume-Uni. À l'inverse, dans certaines régions d'Afrique où l'accès à internet reste limité –comme en Tanzanie– les jeunes sans connexion se déclarent plus heureux que ceux qui en disposent.
Cette évolution interroge: comment l'âge censé incarner l'élan vital et l'épanouissement est-il devenu un moment de vulnérabilité psychologique? Le milieu de vie, lui, reste globalement stable. Mais selon les données les plus récentes, le creux du mal-être, jadis concentré autour de la quarantaine, s'invite désormais dès les premières années de l'âge adulte."
https://www.slate.fr/societe/crise-quarantaine-mythe-jeunes-mal-etre-triste-souffrance-psychologique-covid-mentale
10 SEPTEMBRE : "LA RÉPRESSION PEUT ÊTRE PIRE QUE POUR LES GILETS JAUNES"
RépondreSupprimerBLAST, Le souffle de l'info
https://youtu.be/yifOol0mleY?si=itrpSfAj4aChJ8_U
Il a été nommé « Mouvement du 10 septembre », réuni autour d’un slogan, « Bloquons tout ». Agrégation de toutes les colères, cette mobilisation sociale annoncée est encore difficile à saisir. À quel point va-t-elle être suivie ? Par qui ? Inutile de s’adonner aux hypothèses hasardeuses : il est, à ce stade, impossible de le savoir.
Ce qui est appréhendable, en revanche, sont les raisons pour lesquelles cet appel à la révolte semble si suivi. Comme d’une goutte d’eau dans un vase déjà rempli à ras bord, l’annonce du nouveau budget par François Bayrou apparaît comme l’étincelle. Le chantage à la dette coordonnée par l’équipe gouvernementale macronienne, réclamant à la population de régler un problème qu’eux-mêmes ont créé, a tout de « l’humiliation », pour reprendre le mot de notre invitée, l’historienne Sophie Wahnich.
Un contexte non sans rappeler celui de la Révolution française : à la fin du XVIIIe siècle, aussi, l’État français croule sous les dettes et doit trouver une solution. Les nobles refusent de payer, tout comme le clergé, considérant qu’il serait là insulte faite à leurs privilèges. Une analogie à prendre malgré tout avec des pincettes : la bourgeoisie d’hier, partie du Tiers-État, n’est plus la bourgeoisie d’aujourd’hui. L'État, lui aussi, a changé : entre renseignements et violences policières, il dispose aujourd’hui de nouveaux outils pour mater les mouvements sociaux. Et pourrait faire couler encore plus de sang que pendant les Gilets Jaunes.
Journaliste : Maxime Cochelin
Montage : Sandra Perrin
Son : Baptiste Veilhan, Théo Duchesne
Graphisme : Morgane Sabouret, Margaux Simon
Production : Hicham Tragha
Directeur du développement des collaborations extérieures : Mathias Enthoven
Co-directrice de la rédaction : Soumaya Benaïssa
Directeur de la publication : Denis Robert
« Repenser l’agriculture méditerranéenne »
RépondreSupprimer"Face à la sécheresse et aux incendies d’une ampleur inédite, il déplore les « fausses solutions » que sont, selon lui, les grandes retenues d’eau ou les mesures de la loi Duplomb, « destinées à l’agro-industrie ». Il appelle à « repenser l’agriculture méditerranéenne, l’occupation des sols, les enjeux liés au pastoralisme ». Du fait de l’incapacité de nombreux agriculteurs à souscrire une assurance climatique, il propose un « fonds mutuel et solidaire », abondé par toute la chaîne agroalimentaire, des vendeurs de matériel agricole à la grande distribution. « Ce n’est pas normal que, dans la profession, il n’y ait que le monde paysan qui participe aux risques », s’est indigné M. Gibert.
L’appel à tout bloquer le 10 septembre est né sur les réseaux sociaux, et les autorités attendent des actions variées sur tout le territoire. La FNSEA, premier syndicat agricole, a fait savoir qu’elle n’y participerait pas pour éviter une « récupération politique », annonçant plutôt une mobilisation « cet automne » aux formes à définir et avec ses propres revendications.
En ce qui concerne l’accord de libre-échange avec des pays du Mercosur, dont Bruxelles a lancé mercredi le processus de ratification, la Confédération paysanne manifestera donc jeudi à Bruxelles, avec le mouvement Via Campesina, pour inviter « les Etats européens et tous les eurodéputés [à s’y opposer], en appelant aussi fortement l’Etat français à être plus clair dans sa position ».
« On refuse cet accord qui va augmenter les quotas d’importations. C’est accepter un suicide de l’agriculture française », a déploré Stéphane Galais, autre porte-parole de la Confédération paysanne."
https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/09/03/la-confederation-paysanne-se-joindra-au-mouvement-bloquons-tout_6638766_3224.html
Mais que font les pouvoirs publics ?
RépondreSupprimer"Attendent-ils une crise sanitaire à l’instar de celle qui est survenue, en 2016, en Espagne, s’agissant précisément d’« eaux minérales naturelles » microfiltrées, et qui avait touché plus de 4 000 consommateurs ?
Je ne peux, vu l’attentisme de certains, que saluer la perquisition de la DGCCRF enfin effectuée aujourd’hui au siège de Nestlé France!
Faut-il encore rappeler qu’une eau minérale naturelle se doit d’être pure et microbiologiquement saine dès l’origine, à la source ? Qu’un exploitant ne peut appliquer aucun traitement s’il n’y est autorisé par la réglementation et les autorisations préfectorales qui conditionnent ses exploitations ? Que de telles autorisations ne sauraient être données si les traitements désinfectent ou modifient le microbisme naturel des eaux, et, plus que tout, que la sécurité due aux consommateurs doit primer sur le reste ?
En tout cas, une chose est sûre pour moi : le report judiciaire n’entache en rien la détermination de l’UFC-Que Choisir à protéger, dans cette affaire, les intérêts sanitaires et économiques des consommateurs. Les dernières annonces de Nestlé, savamment orchestrées mais qui ne règlent rien, ne tromperont personne et j’en appelle, tant aux pouvoirs publics qu’à l’ensemble des salariés de cette entreprise, à la contraindre d’avoir à rendre des comptes."
https://www.quechoisir.org/billet-de-la-presidente-scandale-des-eaux-perrier-et-maintenant-l-obstruction-judiciaire-n168444/
Le "Dolce Vento" à l'eau...
RépondreSupprimer800.000 € à la calle !🤗🥳🥳
"Un propriétaire qui s’apprêtait à mettre à l’eau son petit bijou baptisé "Dolce Vento" d’une longueur de 25 mètres et d’une valeur de 800 000 euros, bien aidé par le capitaine et les deux membres d’équipage.
Film
Tout se déroulait pour le mieux quand tout à coup, le bateau a lentement chaviré pour se coucher définitivement dans l’eau et sombrer, 15 minutes à peine après son entrée dans l’eau
Les quatre passagers n’ont eu d’autre choix que de se jeter à l’eau et d’abandonner le navire.
Évidemment, l’opération et son lamentable échec ont été filmés du début à la fin."
(…)
https://www.lindependant.fr/2025/09/04/flambant-neuf-25-metres-de-long-dune-valeur-de-800-000-euros-un-yacht-coule-15-minutes-apres-sa-mise-a-leau-12910298.php
Y'A PAS QUE LE CHICHON QUI AGIT !
RépondreSupprimerUn impact sur la mémoire, le langage et la réflexion
"Pour parvenir à cette conclusion, les auteurs des travaux ont commencé par sonder à l’aide de questionnaires ce qu’avaient mangé et bu les participants durant l’année écoulée. Ils les ont ensuite répartis en trois groupes d’étude correspondant à leur consommation (faible, modérée, importante) des sept principaux édulcorants présents dans les aliments et boissons « sans sucres » : l’aspartame, la saccharine, le tagatose, l’acésulfame-K, l’érythritol, le sorbitol et le xylitol. En parallèle, les participants se sont pliés à des tests cognitifs au début, au milieu et à la fin de l’étude afin de suivre l’évolution de leurs capacités de mémoire, de langage et de réflexion.
Les chercheurs ont alors observé que les personnes ayant consommé la plus grande quantité de six des édulcorants (tous sauf le tagatose) présentaient un déclin plus rapide de leurs capacités de réflexion et de mémoire globales que celles ayant consommé la plus faible quantité, avec une baisse 62 % plus rapide. Cela équivaut à environ 1,6 an de vieillissement. Les personnes du groupe intermédiaire présentaient, elles, un déclin 35 % plus rapide que celles du groupe le plus faible, soit environ 1,3 an de vieillissement.
Les moins de 60 ans particulièrement à risque...
(…)
https://www.huffingtonpost.fr/life/article/les-edulcorants-presents-dans-les-sodas-light-et-aliments-alleges-font-vieillir-notre-cerveau-plus-rapidement_254399.html