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dimanche 1 juin 2025

Extrême droite : des néonazis font le coup de force contre le Prolé d’Alès - L'Humanité

https://www.humanite.fr/politique/ales/lextreme-droite-fait-le-coup-de-force-contre-le-prole-dales

4 commentaires:

  1. LOCALE
    Lʼindignation après la violente intrusion au bar le Prolé dʼAlès

    Une violente rixe s’est produite au Prolé, bar communiste alésien, dans la nuit de ce vendredi à samedi, après l’irruption d’une douzaine de militants d’extrême droite, rapidement identifiée comme étant issue du Block montpelliérain. Ce groupe aurait provoqué une violente bagarre, faisant plusieurs blessés, dont un hospitalisé. Depuis la connaissance de cet acte, les réactions pleuvent.
    À Nîmes, alors que la Feria de Pentecôte est en ligne de mire, Bruno Ferrier, élu centre gauche et conseiller municipal de Nîmes, a fait part de son « indignation totale et soutien inconditionnel ». « Nous ne parlons pas ici de troubles isolés,
    mais d’une action politique violente, organisée, néofasciste », estime Bruno Ferrier.

    « Montée fasciste de plus en plus avérée, décomplexée »

    De son côté, Jean-Paul Boré « condamne ces agissements qui ne doivent pas rester sans suite ». Le président gardois des Amis de la fondation pour la mémoire de la déportation plaide pour que soient prises « des mesures urgentes en haut lieu pour arrêter les auteurs déjà connus et dissoudre ces organisations factieuses […]. On sait comment cela a commencé avec ces groupuscules en Allemagne mais aussi en France. Alors tolérance zéro avec les ennemis de la République ».
    Vincent Bouget, chef de file du Parti communiste nîmois, a fait part de son «soutien aux amis et camarades alésiens », tandis que le sénateur Les Républicains Laurent Burgoa a adressé un « soutien total républicain ». Patrick Malaveille, membre du Parti communiste et maire de La Grand-Combe, ne cache pas sa colère et souhaite que les auteurs de ces faits soient « identifiés et
    sévèrement condamnés ».
    Dans la même veine, Christian Bastid, conseiller municipal et départemental communiste, appelle « à manifester sa colère face à de tels actes, face à cette montée fasciste de plus en plus avérée, décomplexée » et regrette que « partout en France, l’extrême droite trouve banalisation médiatique mais aussi complaisance du pouvoir et porosité de la droite tant nationalement que localement, lui donnant ainsi des ailes ».
    Le Parti Socialiste gardois condamne enfin, « avec la plus grande fermeté l’agression violente ».

    Un rassemblement sera organisé ce lundi 2 juin, dès 18 h, devant la sous- préfecture d’Alès.

    Dimanche 01 juin https://kiosque.midilibre.fr/reader/b60527f7-ab91-4a19-8248-13adfd81...

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  2. Une bien étrange vision de la démocratie pour l’extrême droite

    "Du verre pilé pour faire taire. Voilà leur conception du débat. Lundi 27 mai, dans le quartier populaire du Pont-des-Deux-Eaux à Avignon, des militants de La France insoumise découvrent un collage signé du Rassemblement national. Mais ce ne sont pas les idées qui coupent, ce sont leurs affiches enduites de colle mélangée à du verre pilé, avec un message cynique affiché en toutes lettres : *« Danger : éléments pointus, risque de coupure de la main ». * On ne peut pas faire plus clair : la prochaine personne qui tentera de recouvrir ces affiches – militante, enfant, passant – saignera. C’est un signal politique : « N’approchez pas, ou vous serez blessé. »

    Ce geste barbare n’est pas nouveau. Les militants d’extrême droite l’utilisent depuis les années 80. C’est une marque de fabrique. Une méthode de gang, de voyous, d’ennemis de la démocratie. Coller avec du verre pilé, c’est menacer. Et de manière plus symbolique encore, ils s’attaquent à l’un des derniers espaces d’expression populaire : les panneaux d’affichage libre. Ce que le RN vise, ce ne sont pas juste les doigts des militants : c’est le droit du peuple à s’exprimer. "
    (…)


    https://linsoumission.fr/2025/06/02/rn-avignon-verre-pile-affiches/

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  3. Qu’est-ce que le Bloc Montpelliérain ?

    "Selon Ici (ex-France Bleu Gard), le parquet d’Alès a annoncé l’ouverture d’une enquête pour « violence aggravée ». Dénonçant sur X des « violences inacceptables », la préfecture du département a de son côté annoncé un renforcement du dispositif policier à Alès ce samedi soir. Interrogée par Objectif Gard, une militante communiste, qui était présente lors de l’agression, est catégorique concernant l’implication du Bloc Montpelliérain, précisant que trois de ses membres étaient déjà venus mercredi soir pour placarder sur place des autocollants de leur groupuscule à des fins provocations (une pratique prisée par ces mouvances inspirées du hooliganisme).

    Selon ce récit, ces mêmes militants seraient venus avec des renforts ce vendredi soir dans le but d’en découdre. « Ils ont frappé tout ce qui avait, clients comme militants. Ils n’ont pas fait de cas », témoigne cette militante, dénonçant une action « fasciste ». Mais de quel groupuscule parle-t-on ? Comptant plus de 1 200 abonnés sur Telegram et 2 300 sur Instagram, l’organisation est à l’image de ces petits groupes nationalistes qui fleurissent aux quatre coins de la France malgré les menaces de dissolutions. Adeptes des codes virilistes et du folklore néofasciste, les membres du Bloc Montpelliérain étaient représentés lors de la dernière manifestation du comité du 9 mai à Paris.

    Au mois d’octobre, le média Streetpress rapportait que deux militants de groupe nationaliste-révolutionnaire comparaissaient pour violences, après l’agression d’un syndicaliste. L’un d’eux a été condamné de 10 mois de prison avec sursis. Giovanni Di Francesco, secrétaire de la section d’Alès du PCF, a appelé à un rassemblement « rassemblement républicain lundi 2 juin 18 heures devant la sous-préfecture ». Quant au Prolé, il restera ouvert, comme prévu, ce samedi soir."


    https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/apres-cette-agression-dans-un-bar-d-ales-l-extreme-droite-pointee-du-doigt_250740.html

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  4. Foule d'élus

    "Unis face à ce drame, les élus du Gard ont été nombreux à venir, quitte à annuler leur conseil municipal comme l'a fait le maire de Saint-Paul-la-Coste Adrien Chapon : "Si nous restons indifférents face à la bêtise et aux actes de violence, nous nous en rendons complices et cautionnons la banalisation opérée par certains médias, qui distillent dans l’opinion publique des thèses incompatibles avec la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme", exprimait-il sur son compte Facebook.

    Les élus communistes étaient bien évidemment présents (Ghislain Chassary, Patrick Malavieille, Cathy Chaulet, Christian Bastid, Claude Cerpedes, Laurence Baldit...). Les socialistes aussi, Pierre Jaumain le premier fédéral, le sénateur Denis Bouad, la conseillère départementale Maryse Giannaccini, mais aussi les conseillers régionaux Jalil Benabdillah et Claire Lapeyronie.

    Prolé Alès mobilisation
    Beaucoup de monde • Sacha Virga
    "On était neuf conseillers régionaux pour montrer notre solidarité, pour condamner de manière forte les actes au Prolé ce vendredi. La violence physique de l'extrême-droite doit être combattue de manière forte. En tant qu'élue républicaine quelque soit leur tendance aux côtés de Carole Delga, nous sommes là pour montrer que ça n'a pas sa place dans la région Occitanie", déclare cette dernière. L'élue régionale Aurélie Genolher, a porté la voix de Carole Delga lors de son discours.

    De nombreux maires ont marqué le rendez-vous par leur présence, Christophe Rivenq notamment. Après avoir condamné il y a quelques jours l'agression, le maire d'Alès a réitéré son soutien : "La violence n'a pas sa place ni dans la société, ni dans la place politique !", a-t-il adressé. "J'ai choisi de venir pour défendre la liberté d'expression, et pour rappeler que cette période où on a des expressions débridées qui entraînent la violence est intolérable", dévoile Jean-Michel Perret, maire de Saint-Hilaire-de-Brethmas.

    Raphaël Arnault, député LFI du Vaucluse, a fait le trajet pour soutenir aussi ses camarades : "C'était une évidence de venir. Je suis engagé depuis toujours contre la violence, contre le fascisme qui pointe le bout de son nez de partout. On est bien trop seul à les dénoncer et à les combattre. On veut nous faire croire que ce sont les antifascistes le problème", explique-t-il. "


    https://www.objectifgard.com/actualites/ales-mobilisation-republicaine-historique-apres-lagression-au-prole-148218.php

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