pages

samedi 31 mai 2025

Fwd: Attaque Extreme-Droite au Prolé d'Alés. PAUL PLANQUE

> "COMMUNIQUE
> Ayant quitté le Prolé un peu plus tôt dans la nuit, je n'étais pas présent lors de cette attaque contre mes Camarades et amis.
> Devant la gravité des événements, je suis revenu pour réconforter celles et ceux qui avaient subi ce déferlement de haine de la part de cette horde sauvage.
> J'ai pu accompagner les blessés au poste de sécurite établi au Cratère puis me suis rendu à l'hôpital pour être au plus prés des plus gravement atteints.
> Un seul de nos Camarades (dont l'épouse enceinte avait été elle-même gazée) était encore sous surveillance cette nuit. Un de trop !
> Face à cette violence inouïe, nous devons tous nous mobiliser être solidaires et nous engager résolument pour empécher ces nazillons d'agir.
> Trop de complaisance, trop d'indifférence face à la montée de l'Extrême-Droite dans notre pays amène à de telles situations.
> Celles et ceux qui, il y a quelques mois ont refusé de se positionner contre elle tirant un trait d'égalité entre cette Extreme-Droite et ce qu'ils qualifient d'"Extreme-Gauche " doivent aujourd'hui mesurer de quel côté est la vraie violence, froide et déterminée.
> J'en appelle à un sursaut républicain et avec mes Camarades communistes vous appelle nombreuses et nombreux lundi soir à 18h à
> manifester devant la Sous-Préfecture à Ales afin de témoigner de notre Fraternité de notre Solidarité, d'exiger l'éradication de ces groupes fascistes et la poursuite judiciaire des individus auteurs de cette agression."

2 commentaires:

  1. "En pleine féria, le Prolé d'Alès a connu un assault violent d'un groupuscule d'extrême droite s'en prenant aux militants communistes et au public présent" annonce Patrick Malavieille, vice-président au Conseil départemental du Gard.

    RépondreSupprimer
  2. LOCALE
    Après lʼagression au Prolé, 1000 personnes contre lʼextrême droite

    "La foule était déjà bien présente dès 18 heures devant la sous-préfecture d’Alès. Déjà prête à entendre les discours qui ont commencé à 18 h 30.
    Après la violente agression commise au bar du Prolé, vendredi, en pleine feria, par une dizaine d’individus affiliés à un groupuscule d’extrême droite (nos précédentes éditions), plus de 1 200 personnes selon les organisateurs, 900 selon les services de l’État, ont répondu à cet appel de « rassemblement républicain » lancé par les représentants alésiens du PCF. Le parti a aussi compté sur la présence de son premier secrétaire national, Fabien Roussel, entouré par une grande assemblée d’élus venus des Cévennes et du Gard, dont le maire alésien, Christophe Rivenq, qui a porté une parole de vivre ensemble pour dire « stop à la violence ».
    Pour les militants communistes, les actes survenus au Prolé sont sans équivoque causés par « une extrême droite » dans « sa forme la plus abjecte » à l’encontre d’un Prolé
    « haut lieu de fraternité et de vivre ensemble », pour le secrétaire alésien du PCF, Giovanni Di Francesco. « La vitrine de l’extrême droite a changé, mais le fond reste le même », a poursuivi l’élu départemental et grand-combien Patrick Malavieille, également PCF.
    Selon les discours, six plaintes de victimes ont été déposées. L’un des suspects incriminés aurait été identifié. L’individu, reconnu grâce à ses tatouages, aurait fait partie du groupe de trois personnes venues, deux jours avant l’intrusion, coller des stickers du Bloc montpelliérain à l’intérieur du bar. Devant la foule,
    une militante a lu le témoignage écrit de Jean-Baptiste, blessé durant les violences, nez fracturé et toujours alité. Ce dernier a parlé d’un groupe d’hommes venu au comptoir, demander à boire en arborant des « tatouages fascistes ». La tension est vite montée, le groupe aurait provoqué une bousculade puis assené de nombreux coups de poings et pieds à Jean-Baptiste, alors à terre. Sa femme, enceinte, se trouvait également derrière le bar, mais n’a heureusement pas été touchée.

    Bruno Retailleau, un « demi‐ministre »

    « Comme il y a 80 ans, nous entendons le vol noir des corbeaux sur nos plaines», a lancé Fabien Roussel, en reprenant cette parole du Chant des Partisans. Le représentant national du PCF, qui a demandé à Bruno Retailleau, à la suite des violences, la dissolution du Bloc montpelliérain, a particulièrement envoyé des charges contre le ministre de l’Intérieur : « L’État doit agir rapidement. Mais cette attitude passive (de Bruno Retailleau, NDLR) commence à se voir. Quand un ministre est atteint de mutisme, sans aucune réaction pour les victimes, commesi ces violences n’existaient pas, c’est du demi-ministre. » En plus du Prolé, ont été évoqués le meurtre d’Aboubacar Cissé à La Grand-Combe ou l’agression antisémite à Anduze. En conclusion, l’assemblée a été conviée à rejoindre les comptoirs du Prolé : « Abreuvons-nous de fraternité, et la bête immonde se tarira », a ainsi scandé Patrick Malavieille.
    Les violences faites en pleine feria d’Alès par un groupuscule montpelliérain ont provoqué l’indignation."

    Paul Barraud
    pbarraud@midilibre.com

    Mardi 03 juin https://kiosque.midilibre.fr/reader/3e40962a-8807-46c5-9038-cd0597e...

    RépondreSupprimer