Projet libertarien : Démanteler un pays existant, Subdiviser un territoire, Renommer le territoire...
CAPITALISME : L'APOCALYPSE QUI VIENT BLAST, Le souffle de l'info
https://youtu.be/XIsloWGL-98?si=BykhAhPxi2Ru3plC
Et si, demain, les pays n’existaient plus ? Si les États-nations, ces piliers de l’organisation politique moderne, cessaient d’exister, non pas sous l’effet d’une guerre ou d’un effondrement brutal, mais par une dissolution méthodique, orchestrée par les forces mêmes qui, autrefois, prospéraient en leur sein ? Et si, au lieu de 200 pays aux frontières bien définies, nous vivions dans un monde morcelé en milliers de micro-juridictions privées, chacune régie non plus par des lois communes, mais par les intérêts d’une poignée de grandes fortunes et d’entreprises multinationales ?
Ce scénario n’est pas une pure fiction, mais bien une vision du monde portée par une frange influente de penseurs libertariens, investisseurs et entrepreneurs de la Silicon Valley. Des figures comme Peter Thiel, cofondateur de PayPal et idéologue du techno-libertarianisme, considèrent que les États-nations, avec leurs institutions démocratiques et leurs régulations, sont des entraves à l’innovation et à la liberté économique. Selon eux, la souveraineté ne devrait plus être une donnée politique collective, mais une variable économique que l’on peut acheter, vendre ou redessiner au gré des intérêts privés.
Cette vision s’inscrit dans une stratégie bien définie : fragmenter le pouvoir étatique en multipliant les zones d’exception, ces territoires où les lois sont allégées, où l’impôt est réduit à néant, et où les entreprises peuvent opérer sans contraintes démocratiques. Dans Le capitalisme de l’apocalypse, le chercheur Quinn Slobodian analyse comment cette idéologie s’est développée, depuis l’héritage intellectuel de Milton Friedman et l’expérience de Hong Kong jusqu’aux projets de cités flottantes et de paradis fiscaux sur mesure. Il montre que cette dynamique ne relève pas d’un fantasme de milliardaires isolés, mais d’une tendance lourde du capitalisme contemporain, encouragée par des États eux-mêmes, séduits par les promesses de croissance économique et de captation d’investissements.
L’auteur met en lumière les liens entre ces enclaves économiques et un projet politique bien plus vaste : celui d’un monde où la démocratie ne serait plus qu’un vestige du passé, remplacée par une gouvernance privée, contractuelle et concurrentielle. En s’appuyant sur des études de cas précis, il démontre que cette évolution est déjà en cours et interroge : sommes-nous face à un nouveau stade du capitalisme ou à un véritable projet de destruction des institutions démocratiques ? Pour répondre à ces questions, Salomé Saqué reçoit Quinn Slobodian sur Blast.
Journaliste : Salomé Saqué Montage : Hicham Tragha Son : Baptiste Veilhan Graphisme : Morgane Sabouret Production : Hicham Tragha Directeur des programmes : Mathias Enthoven Co-directrice de la rédaction : Soumaya Benaïssa Directeur de la publication : Denis Robert
"Grok, la nouvelle intelligence artificielle d’Elon Musk, fait parler d’elle, mercredi 5 mars. La question "quelle est la probabilité que Donald Trump soit un agent double de Vladimir Poutine" a été posée à Grok, la nouvelle intelligence artificielle d’Elon Musk. Selon sa réponse, l’outil estime qu’il y a "75 à 80 % de probabilité que Trump soit un agent double de Poutine". L’IA a analysé 45 années de documents mis à la disposition du public, avec notamment le refus systématique de Donald Trump de critiquer Vladimir Poutine.
Donald Trump ficelé par ses dettes ?
Il y a également eu un voyage de l’homme d’affaires en 1987 facilité par les autorités soviétiques, et des financements russes après sa banqueroute, le fait que Donald Trump refuse de publier ses déclarations fiscales, et enfin, les interférences russes dans l’élection présidentielle de 2016. L’IA conclut donc que le président américain serait "l’idiot utile" de Vladimir Poutine, ficelé par ses dettes et par ses négociations. Retrouvez l’intégralité de la chronique dans la vidéo ci-dessus.
Retrouvez l'intégralité de la chronique dans la vidéo ci-dessus."
Projet libertarien :
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Subdiviser un territoire,
Renommer le territoire...
CAPITALISME : L'APOCALYPSE QUI VIENT
BLAST, Le souffle de l'info
https://youtu.be/XIsloWGL-98?si=BykhAhPxi2Ru3plC
Et si, demain, les pays n’existaient plus ? Si les États-nations, ces piliers de l’organisation politique moderne, cessaient d’exister, non pas sous l’effet d’une guerre ou d’un effondrement brutal, mais par une dissolution méthodique, orchestrée par les forces mêmes qui, autrefois, prospéraient en leur sein ? Et si, au lieu de 200 pays aux frontières bien définies, nous vivions dans un monde morcelé en milliers de micro-juridictions privées, chacune régie non plus par des lois communes, mais par les intérêts d’une poignée de grandes fortunes et d’entreprises multinationales ?
Ce scénario n’est pas une pure fiction, mais bien une vision du monde portée par une frange influente de penseurs libertariens, investisseurs et entrepreneurs de la Silicon Valley. Des figures comme Peter Thiel, cofondateur de PayPal et idéologue du techno-libertarianisme, considèrent que les États-nations, avec leurs institutions démocratiques et leurs régulations, sont des entraves à l’innovation et à la liberté économique. Selon eux, la souveraineté ne devrait plus être une donnée politique collective, mais une variable économique que l’on peut acheter, vendre ou redessiner au gré des intérêts privés.
Cette vision s’inscrit dans une stratégie bien définie : fragmenter le pouvoir étatique en multipliant les zones d’exception, ces territoires où les lois sont allégées, où l’impôt est réduit à néant, et où les entreprises peuvent opérer sans contraintes démocratiques. Dans Le capitalisme de l’apocalypse, le chercheur Quinn Slobodian analyse comment cette idéologie s’est développée, depuis l’héritage intellectuel de Milton Friedman et l’expérience de Hong Kong jusqu’aux projets de cités flottantes et de paradis fiscaux sur mesure. Il montre que cette dynamique ne relève pas d’un fantasme de milliardaires isolés, mais d’une tendance lourde du capitalisme contemporain, encouragée par des États eux-mêmes, séduits par les promesses de croissance économique et de captation d’investissements.
L’auteur met en lumière les liens entre ces enclaves économiques et un projet politique bien plus vaste : celui d’un monde où la démocratie ne serait plus qu’un vestige du passé, remplacée par une gouvernance privée, contractuelle et concurrentielle. En s’appuyant sur des études de cas précis, il démontre que cette évolution est déjà en cours et interroge : sommes-nous face à un nouveau stade du capitalisme ou à un véritable projet de destruction des institutions démocratiques ? Pour répondre à ces questions, Salomé Saqué reçoit Quinn Slobodian sur Blast.
Journaliste : Salomé Saqué
Montage : Hicham Tragha
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Morgane Sabouret
Production : Hicham Tragha
Directeur des programmes : Mathias Enthoven
Co-directrice de la rédaction : Soumaya Benaïssa
Directeur de la publication : Denis Robert
"Grok, la nouvelle intelligence artificielle d’Elon Musk, fait parler d’elle, mercredi 5 mars.
RépondreSupprimerLa question "quelle est la probabilité que Donald Trump soit un agent double de Vladimir Poutine" a été posée à Grok, la nouvelle intelligence artificielle d’Elon Musk. Selon sa réponse, l’outil estime qu’il y a "75 à 80 % de probabilité que Trump soit un agent double de Poutine". L’IA a analysé 45 années de documents mis à la disposition du public, avec notamment le refus systématique de Donald Trump de critiquer Vladimir Poutine.
Donald Trump ficelé par ses dettes ?
Il y a également eu un voyage de l’homme d’affaires en 1987 facilité par les autorités soviétiques, et des financements russes après sa banqueroute, le fait que Donald Trump refuse de publier ses déclarations fiscales, et enfin, les interférences russes dans l’élection présidentielle de 2016. L’IA conclut donc que le président américain serait "l’idiot utile" de Vladimir Poutine, ficelé par ses dettes et par ses négociations. Retrouvez l’intégralité de la chronique dans la vidéo ci-dessus.
Retrouvez l'intégralité de la chronique dans la vidéo ci-dessus."
https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/etats-unis-une-mysterieuse-reponse-de-la-nouvelle-intelligence-artificielle-d-elon-musk-a-propos-de-donald-trump_7113447.html