LA GRANDE PROVOCATION DE MACRON ET BAYROU ! VALLS, DARMANIN ET BORNE NOMMÉS MINISTRES Le Média
https://youtu.be/CFTbLXvEnvM?si=LfOR6iiot-nKe1E2
C’est officiel, le gouvernement Bayrou I est connu depuis peu. Parmi les annonces phares : quatre ministres d’État, dont Gérald Darmanin, qui revient en force à la Justice, face à son rival de la droite dure, Bruno Retailleau. Autre surprise : le retour de deux anciens Premiers ministres. Manuel Valls prend les Outre-Mers, tandis qu’Élisabeth Borne s’installe à l’Éducation nationale. À leurs côtés, des visages connus et d’autres, plus controversés.
Ce gouvernement, qualifié de “très macronisé”, peut être interprété comme une provocation. Une contradiction, alors que le camp présidentiel a récemment essuyé des revers cinglants aux législatives et aux européennes. Mais pourquoi ces choix ? Et en quoi cet exécutif pourrait-il éviter un nouvelle censure ?
Pour y voir plus clair, nous avons sollicité Nils Wilcke, journaliste et chroniqueur au Média, pilier de l’émission “Les Indiscrets”. Ensemble, nous analysons les enjeux politiques et stratégiques de ces nominations.
Valls aux Outre-Mers, symbole d’un PS recyclé ou stratégie réfléchie ? Darmanin, figure de proue d’une droite réactionnaire face à Retailleau ? Aurore Bergé, retour en grâce dans ce gouvernement… Quels messages Macron et Bayrou cherchent-ils à envoyer ? Et surtout, comment le landernau politique réagit-il à cette nouvelle équipe ?
"Les comptes sont simples. Cette année, quatre Premiers ministres – Elisabeth Borne, Gabriel Attal, Michel Barnier, François Bayrou – et autant de gouvernements. Le dernier casting en date a été révélé un jour de deuil national, la veille du réveillon de Noël. "Macron, c'est comme le Grinch, il nous a volé Noël", raille un conseiller du pouvoir, éprouvé par des heures d'attente et d'incertitude, jusqu'à dépeindre un chef de l'Etat "complètement affaibli, qui n'a plus la même autorité".
Mais à en croire un de ses fidèles visiteurs, le chef de l'Etat peut encore rebondir : "Macron a cassé son jouet, il faut qu'il le répare". Sa dernière allocution remonte au 5 décembre, au lendemain du vote de la motion de censure, une première depuis 1962, reconnaissant alors que sa décision de dissoudre n'a pas toujours été comprise. "Les Français sont capables de lui pardonner", se persuade un proche.
Le président file sans cesse la métaphore de la reconstruction, ose la parallèle entre Mayotte et la renaissance de Notre-Dame, promettant de retourner sur place dans les prochains mois comme il avait veillé sur le chantier de la cathédrale, toujours en quête d'une trace à laisser dans l'histoire. 2025 signera notamment la fin des commémorations des 80 ans de la Libération. "Une dernière année utile", ose une députée de son camp. 2026 sera l'année des municipales, 2027 celle de la fin de son mandat." (…)
"Portes closes à la Fonderie de Bretagne (FDB). Pour l’heure, rien de plus normal : l’usine sidérurgique de Caudan, dans le Morbihan, est en pause de fin d’année. Ensuite ? « On sait que l’on revient le 6 janvier. Mais après, nous n’avons plus aucune certitude », accuse le coup Maël Le Goff.
Depuis le vendredi 20 décembre et la décision de Renault de ne pas prendre sa part dans le plan de reprise de l’entreprise par le fonds allemand Private Assets, le délégué syndical CGT comme ses 310 collègues se retrouvent face à de sombres perspectives. « Private Assets est parti. La Fonderie va être placée en procédure de sauvegarde. Des personnes vont sûrement se présenter dans la période de redressement pour faire des propositions de rachat pas forcément sérieuses », reprend le représentant du personnel.
L’usine, qui produit des pièces en fonte pour les suspensions comme pour les échappements des véhicules de la marque au losange, n’entre plus dans les plans de développement du constructeur. Ce dernier, jusqu’alors principal client du site, argue du virage pris des moteurs thermiques vers l’électrique et du tassement des chiffres de vente des voitures neuves en 2024 pour ne plus garantir ses niveaux de commandes. La FDB a devant elle un peu de charge de travail. Ensuite, son directeur estime disposer de quelques semaines de trésorerie pour payer les salaires." (…)
LA GRANDE PROVOCATION DE MACRON ET BAYROU ! VALLS, DARMANIN ET BORNE NOMMÉS MINISTRES
RépondreSupprimerLe Média
https://youtu.be/CFTbLXvEnvM?si=LfOR6iiot-nKe1E2
C’est officiel, le gouvernement Bayrou I est connu depuis peu. Parmi les annonces phares : quatre ministres d’État, dont Gérald Darmanin, qui revient en force à la Justice, face à son rival de la droite dure, Bruno Retailleau. Autre surprise : le retour de deux anciens Premiers ministres. Manuel Valls prend les Outre-Mers, tandis qu’Élisabeth Borne s’installe à l’Éducation nationale. À leurs côtés, des visages connus et d’autres, plus controversés.
Ce gouvernement, qualifié de “très macronisé”, peut être interprété comme une provocation. Une contradiction, alors que le camp présidentiel a récemment essuyé des revers cinglants aux législatives et aux européennes. Mais pourquoi ces choix ? Et en quoi cet exécutif pourrait-il éviter un nouvelle censure ?
Pour y voir plus clair, nous avons sollicité Nils Wilcke, journaliste et chroniqueur au Média, pilier de l’émission “Les Indiscrets”. Ensemble, nous analysons les enjeux politiques et stratégiques de ces nominations.
Valls aux Outre-Mers, symbole d’un PS recyclé ou stratégie réfléchie ? Darmanin, figure de proue d’une droite réactionnaire face à Retailleau ? Aurore Bergé, retour en grâce dans ce gouvernement… Quels messages Macron et Bayrou cherchent-ils à envoyer ? Et surtout, comment le landernau politique réagit-il à cette nouvelle équipe ?
https://www.liberation.fr/politique/valls-rebsamen-et-meadel-dans-le-gouvernement-de-bayrou-lillusion-dune-ouverture-a-gauche-20241227_JBKZH6UKLNF53D6PIXJXOMZDSM/
RépondreSupprimerL'HORIZON S'ASSOMBRIT...,!
RépondreSupprimerhttps://www.lemonde.fr/idees/article/2024/12/27/pour-la-premiere-fois-depuis-des-decennies-la-culture-va-trinquer-comme-le-reste-et-ca-s-explique_6469120_3232.html
"C'est comme le Grinch, il nous a volé Noël"
RépondreSupprimer"Les comptes sont simples. Cette année, quatre Premiers ministres – Elisabeth Borne, Gabriel Attal, Michel Barnier, François Bayrou – et autant de gouvernements. Le dernier casting en date a été révélé un jour de deuil national, la veille du réveillon de Noël. "Macron, c'est comme le Grinch, il nous a volé Noël", raille un conseiller du pouvoir, éprouvé par des heures d'attente et d'incertitude, jusqu'à dépeindre un chef de l'Etat "complètement affaibli, qui n'a plus la même autorité".
Mais à en croire un de ses fidèles visiteurs, le chef de l'Etat peut encore rebondir : "Macron a cassé son jouet, il faut qu'il le répare". Sa dernière allocution remonte au 5 décembre, au lendemain du vote de la motion de censure, une première depuis 1962, reconnaissant alors que sa décision de dissoudre n'a pas toujours été comprise. "Les Français sont capables de lui pardonner", se persuade un proche.
Le président file sans cesse la métaphore de la reconstruction, ose la parallèle entre Mayotte et la renaissance de Notre-Dame, promettant de retourner sur place dans les prochains mois comme il avait veillé sur le chantier de la cathédrale, toujours en quête d'une trace à laisser dans l'histoire. 2025 signera notamment la fin des commémorations des 80 ans de la Libération. "Une dernière année utile", ose une députée de son camp. 2026 sera l'année des municipales, 2027 celle de la fin de son mandat."
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https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/v-ux-du-31-decembre-emmanuel-macron-prepare-son-allocution-au-fort-de-bregancon-avec-l-espoir-que-les-francais-sont-capables-de-lui-pardonner_6979895.html
"Portes closes à la Fonderie de Bretagne (FDB). Pour l’heure, rien de plus normal : l’usine sidérurgique de Caudan, dans le Morbihan, est en pause de fin d’année. Ensuite ? « On sait que l’on revient le 6 janvier. Mais après, nous n’avons plus aucune certitude », accuse le coup Maël Le Goff.
RépondreSupprimerDepuis le vendredi 20 décembre et la décision de Renault de ne pas prendre sa part dans le plan de reprise de l’entreprise par le fonds allemand Private Assets, le délégué syndical CGT comme ses 310 collègues se retrouvent face à de sombres perspectives. « Private Assets est parti. La Fonderie va être placée en procédure de sauvegarde. Des personnes vont sûrement se présenter dans la période de redressement pour faire des propositions de rachat pas forcément sérieuses », reprend le représentant du personnel.
L’usine, qui produit des pièces en fonte pour les suspensions comme pour les échappements des véhicules de la marque au losange, n’entre plus dans les plans de développement du constructeur. Ce dernier, jusqu’alors principal client du site, argue du virage pris des moteurs thermiques vers l’électrique et du tassement des chiffres de vente des voitures neuves en 2024 pour ne plus garantir ses niveaux de commandes. La FDB a devant elle un peu de charge de travail. Ensuite, son directeur estime disposer de quelques semaines de trésorerie pour payer les salaires."
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https://www.humanite.fr/social-et-economie/automobile/tous-les-employes-vont-payer-la-mise-en-chomage-de-leurs-collegues-en-2025-ca-passe-ou-ca-casse-pour-lautomobile-francaise