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lundi 14 octobre 2024

 


4 commentaires:

  1. Réforme du RSA : plusieurs associations appellent à suspendre la généralisation, un «glissement vers le travail gratuit»

    "Dans un communiqué diffusé ce lundi 14 octobre, le Secours catholique, Emmaüs ou encore la Ligue des droits de l’Homme contestent le dispositif imposant aux bénéficiaires du RSA quinze heures d’activité chaque semaine, censé être généralisé le 1er janvier 2025.

    Ce dispositif est né de la loi «plein-emploi» portée – déjà – en 2023 par la majorité présidentielle et LR. La réforme du revenu de solidarité active (RSA) est dans le viseur du Secours catholique, ATD Quart Monde et d’autres associations qui alertent, dans un rapport publié ce lundi 14 octobre, sur ses «dérives» et demandent la «suspension» de ce dispositif dont la généralisation est prévue en 2025. Cette mesure «concerne trop de personnes, parmi les plus pauvres», souligne pour le Secours catholique Sophie Rigard, appelant à «prendre le temps» d’observer les potentiels effets des «dérives» dénoncées dans cette étude conduite avec Aequitaz et ATD Quart Monde.

    Cette loi prévoit pour les bénéficiaires du RSA la mise en place de «contrats d’engagement» avec l’obligation de quinze heures d’activité hebdomadaires, nombre pouvant varier selon les situations individuelles, avec la possibilité de sanctions, dont la suspension des allocations en cas de non-respect.

    Les associations, soutenues notamment par le syndicat FSU, Emmaüs, la Fondation Abbé Pierre ou la Ligue des droits de l’Homme, pointent le risque d’éloigner les allocataires de leur «projet d’insertion». Elles soulignent aussi les «effets de mise en concurrence avec des emplois publics comme privés, qui s’avéreraient contre-productifs en matière de création d’emplois» et pourraient «tirer le marché du travail vers le bas en matière de conditions de travail et de rémunération».

    Les associations déplorent en outre que l’«accompagnement renforcé» mis en place porte atteinte à l’«autonomie» des allocataires, notamment à travers l’usage d’algorithmes pour les orienter, «l’aggravation» des radiations des listes de bénéficiaires et des «réalités contrastées» de retour à l’emploi."
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    https://www.liberation.fr/economie/social/reforme-du-rsa-plusieurs-associations-appellent-a-suspendre-la-generalisation-un-glissement-vers-le-travail-gratuit-20241014_2WX4BCE4F5FSBFB5JBTPTV2EUY/

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  2. La sécurité de l’ex-ministre est assurée par douze agents, ainsi que trois voitures. Un dispositif supérieur à celui dont bénéficie l’ancien Premier ministre, Gabriel Attal.

    "Le dispositif s’explique notamment par « sa forte exposition médiatique ». Douze officiers, ainsi que trois voitures, assurent encore la sécurité de Gérald Darmanin après son départ du ministère de l’Intérieur fin septembre, a-t-on appris mardi de source proche du dossier, confirmant une information du Canard enchaîné.

    Ce dispositif est supérieur à celui mis à la disposition de l’ancien Premier ministre Gabriel Attal, parti avec quatre officiers de sécurité, une voiture du ministère de l’Intérieur et un chauffeur du ministère de l’Intérieur, selon une source policière. Jean Castex et Élisabeth Borne, avaient tous deux renoncé à bénéficier d’une sécurité à leur départ de Matignon, a-t-on précisé de même source."
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    https://www.leparisien.fr/politique/gerald-darmanin-est-toujours-protege-par-douze-gardes-du-corps-malgre-son-depart-du-ministere-de-linterieur-16-10-2024-NQAOM3APIRCNVORGJ62RNMT5JM.php

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  3. L’AGEFIPH, un organisme majeur pour l’insertion professionnelle des personnes en situations de handicap

    "L’AGEFIPH est un organisme qui aide les personnes en situations de handicap à s’insérer dans le monde du travail. Elle soutient également les formations et entreprises pour favoriser la prise en compte des besoins spécifiques des personnes en situation de handicap.

    Actuellement, cette association est financée par les entreprises qui ne respectent pas le minimum de 6 % de travailleurs en situation de handicap. Or, le budget de 2025 prévoit de plafonner la part de cette somme dédiée à l’AGEFIPH. Le surplus ira aux caisses de l’État pour rattraper le déficit budgétaire entrainé par Macron et ses politiques austéritaires au service des plus riches.

    Les contributions reçues par l’AGEFIPH seront plafonnées à 457 millions d’euros, alors que l’association prévoyait un budget de 550 millions, soit un manque à gagner de 100 millions d’euros. Pourtant, lorsqu’elle reçoit des moyens, l’AGEFIPH fonctionne ! Fin 2023, le nombre de demandeurs d’emploi en situation de handicap s’établissait à 455 000, contre 475 000 un an plus tôt.

    Par ailleurs, les mesures de l’AGEFIPH concernent aussi les personnes en situation de handicap en emploi. Or, cet effectif a augmenté, puisqu’en 2023, 200 000 demandeurs d’emploi en situation de handicap ont accédé à un emploi. Le maintien d’emploi a également progressé de 4 % en un an. La coupe de 20 % dans le budget de l’AGEFIPH est donc inadmissible. « Le gouvernement fait des économies sur l’émancipation des personnes en situation de handicap », dénonce la député LFI Anais Belouassa Cherifi."
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    https://linsoumission.fr/2024/10/16/personnes-handicapees-austerite/

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  4. ALLÔ LE BODO, C'EST PAS BEAU...

    "Pharmacienne de profession, Agnès Firmin Le Bodo a reçu de nombreux cadeaux de la part des laboratoires Urgo, de 2015 à 2020. L’ancienne ministre, qui siège aujourd’hui à l’Assemblée nationale, a reconnu les faits au terme d’une procédure de plaider-coupable, selon les informations de Mediapart."
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    https://www.mediapart.fr/journal/france/171024/l-ex-ministre-de-la-sante-agnes-firmin-le-bodo-condamnee-pour-ses-liens-avec-l-industrie-pharmaceutique

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