En effet, Darmanin ne semblait pas avoir la lumière à tous les étages. Quand à Pénicaud, jouer à la marelle la rend joyeuse. Une vraie gamine. Chez Danone elle a su se surpasser. À son profit.
- Le 16 février, les leaders syndicaux iront tous manifester à Albi. Pourquoi ce choix ?
"Outre qu’Albi [Tarn/Occitanie] se situe dans une région qui ne sera pas en vacances dans la période, nous souhaitions braquer le projecteur sur l’un des traits marquants de ce mouvement social : l’énorme participation dans les petites et moyennes villes françaises. C’est un phénomène inédit. Il y a une France du travail qui veut affirmer qu’elle existe, qu’il n’y a pas que les métropoles qui comptent. C’est un phénomène que l’on avait déjà vu avec les gilets jaunes. Il y a une demande de respect, de reconnaissance. C’est une France qui a le sentiment d’être un peu abandonnée. On mesure dans ces territoires le recul des services publics, les difficultés d’accès à la santé, les problèmes de conditions de travail dans les petites entreprises…
“Les gens ont le sentiment que les choses se passent sans eux, qu’ils ne sont pas écoutés. Les pouvoirs publics ne captent plus les réalités de travail pour ensuite construire les politiques sociales.”
Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT (...)
"Aujourd’hui, Matignon se demande si Berger est toujours Berger. La Première ministre sonde les « cédétologues » pour comprendre celui qui est devenu le leader de la révolte contre le recul de l’âge de départ en retraite à 64 ans. Ses interventions, toujours univoques, enflammées et très écoutées, inquiètent le pouvoir : le réformiste n’est-il pas passé de l’autre côté du miroir ? Lui a toujours dit que la contestation dans la rue faisait partie de la panoplie de la CFDT. Mais voilà qu’il veut le prouver in vivo, pour la première fois." (…)
Une relation vieille de dix ans avec le Président de la République
"Son réseau, lui aussi, s’est également significativement élargi. Comme le note l’Obs, s’il inclut toujours des PDG d’agences et d’entreprises publiques ou des conseillers clés dans la communication, on y trouve, excusez du peu, le « Président (relation ancienne de dix ans) ».
Figurent aussi des ministres, en particulier ceux du Logement et du Numérique − il s’agit à l’époque de Julien Denormandie, rencontré pendant la campagne, et de Mounir Mahjoubi, dont le directeur de cabinet est un ex-McKinsey (qui vient d’être promu délégué interministériel à la Jeunesse).
Entretemps, McKinsey est aussi devenu la cheville ouvrière de l’évènement annuel organisé par Emmanuel Macron sur la moralisation des géants de la tech. Une mission réalisé à titre gratuit, mais dont se prévaudra le cabinet au moment de proposer ses services à l’UGAP, la centrale d’achat du secteur public, auprès de laquelle McKinsey avait obtenu un important marché de conseil en 2018, qui lui a été de nouveau accordé en 2022, quoiqu’à un rang où il n’a quasi aucune chance d’intervenir. Une valorisation de missions gratuites en missions facturées à laquelle le Sénat veut bannir dans une proposition de loi votée au Sénat et en attente d’examen à l’Assemblée nationale." (...)
En effet, Darmanin ne semblait pas avoir la lumière à tous les étages.
RépondreSupprimerQuand à Pénicaud, jouer à la marelle la rend joyeuse. Une vraie gamine. Chez Danone elle a su se surpasser.
À son profit.
- Le 16 février, les leaders syndicaux iront tous manifester à Albi. Pourquoi ce choix ?
RépondreSupprimer"Outre qu’Albi [Tarn/Occitanie] se situe dans une région qui ne sera pas en vacances dans la période, nous souhaitions braquer le projecteur sur l’un des traits marquants de ce mouvement social : l’énorme participation dans les petites et moyennes villes françaises. C’est un phénomène inédit. Il y a une France du travail qui veut affirmer qu’elle existe, qu’il n’y a pas que les métropoles qui comptent. C’est un phénomène que l’on avait déjà vu avec les gilets jaunes. Il y a une demande de respect, de reconnaissance. C’est une France qui a le sentiment d’être un peu abandonnée. On mesure dans ces territoires le recul des services publics, les difficultés d’accès à la santé, les problèmes de conditions de travail dans les petites entreprises…
“Les gens ont le sentiment que les choses se passent sans eux, qu’ils ne sont pas écoutés. Les pouvoirs publics ne captent plus les réalités de travail pour ensuite construire les politiques sociales.”
Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT
(...)
https://www.syndicalismehebdo.fr/article/le-7-mars-nous-allons-franchir-une-nouvelle-etape
"Aujourd’hui, Matignon se demande si Berger est toujours Berger. La Première ministre sonde les « cédétologues » pour comprendre celui qui est devenu le leader de la révolte contre le recul de l’âge de départ en retraite à 64 ans. Ses interventions, toujours univoques, enflammées et très écoutées, inquiètent le pouvoir : le réformiste n’est-il pas passé de l’autre côté du miroir ? Lui a toujours dit que la contestation dans la rue faisait partie de la panoplie de la CFDT. Mais voilà qu’il veut le prouver in vivo, pour la première fois."
RépondreSupprimer(…)
https://www.lopinion.fr/economie/retraites-les-doutes-de-matignon-sur-laurent-berger
Les macronistes vont au ski
RépondreSupprimer@LaPhilature
https://youtube.com/shorts/95Nzvm88Xhg?feature=share
Et tout schuss sur les pistes !...
Une relation vieille de dix ans avec le Président de la République
RépondreSupprimer"Son réseau, lui aussi, s’est également significativement élargi. Comme le note l’Obs, s’il inclut toujours des PDG d’agences et d’entreprises publiques ou des conseillers clés dans la communication, on y trouve, excusez du peu, le « Président (relation ancienne de dix ans) ».
Figurent aussi des ministres, en particulier ceux du Logement et du Numérique − il s’agit à l’époque de Julien Denormandie, rencontré pendant la campagne, et de Mounir Mahjoubi, dont le directeur de cabinet est un ex-McKinsey (qui vient d’être promu délégué interministériel à la Jeunesse).
Entretemps, McKinsey est aussi devenu la cheville ouvrière de l’évènement annuel organisé par Emmanuel Macron sur la moralisation des géants de la tech. Une mission réalisé à titre gratuit, mais dont se prévaudra le cabinet au moment de proposer ses services à l’UGAP, la centrale d’achat du secteur public, auprès de laquelle McKinsey avait obtenu un important marché de conseil en 2018, qui lui a été de nouveau accordé en 2022, quoiqu’à un rang où il n’a quasi aucune chance d’intervenir. Une valorisation de missions gratuites en missions facturées à laquelle le Sénat veut bannir dans une proposition de loi votée au Sénat et en attente d’examen à l’Assemblée nationale."
(...)
https://www.consultor.fr/articles/relation-de-10-ans-le-duo-en-marche-mckinsey-a-nouveau-epingle