pages

jeudi 22 avril 2021

DANSER ENCORE

DANSER ENCORE


La culture est essentielle ! Soutenons-la partout
pour danser encore ensembleOccupation Cratère Alès


6 commentaires:

  1. Une mobilisation nationale est convoquée le 23 avril…


    https://www.marianne.net/economie/protection-sociale/annee-blanche-les-pistes-du-rapport-gauron-pour-les-intermittents-du-spectacle

    RépondreSupprimer
  2. La réforme de l’assurance chômage a été remise sur les rails, et devrait s’appliquer à partir du 1er juillet. Des dizaines de milliers de personnes vont perdre une grande partie de leur allocation chômage. D’autres n’y auront plus accès.


    "En dépit des oppositions syndicales, le gouvernement a décidé de mener au bout sa réforme de l’assurance chômage, amorcée à l’automne 2019. Tenu de revoir quelques aspects, suite à une décision du Conseil d’État concernant le calcul des indemnités, le gouvernement persiste dans le durcissement des conditions d’accès aux droits. Le décret publié le 30 mars va entraîner un effondrement des droits de plus d’un million de chômeurs, jeunes et travailleurs intermittents en tête. Sévère pour les plus précaires, cette réforme comprend diverses aberrations et incohérences. Revue non exhaustive."

    Des calculs alambiqués pour un résultat simple : l’effondrement des droits au chômage

    "Pour pouvoir s’inscrire comme demandeur d’emploi, il faudra avoir travaillé six mois au lieu de quatre (soit 910 heures, ou 130 jours). Cela pourrait entraîner, selon l’étude d’impact de l’Unédic publiée au début de ce mois d’avril, un retard de l’ouverture des droits pour près de 500 000 chômeurs. Quant à la période de référence, celle sur laquelle l’Unédic se base pour comptabiliser les heures passées à travailler, elle baisse de 28 à 24 mois (36 mois pour les plus âgés). Autre changement : pour calculer le salaire journalier de référence (SJR), on ne tient plus compte des seuls jours travaillés. On y ajoute les périodes chômées – donc avec un revenu moindre voire nul. Le résultat est mathématique : la moyenne du SJR s’effondre, de même que celle des indemnités chômage.

    Dans la première mouture de la réforme, présentée en juin 2019, l’ampleur de la baisse n’était pas prise en compte. Prenons l’exemple d’une personne effectuant un CDD de six mois dans une entreprise faisant appel à des renforts provisoires, et qui perçoit un salaire de 1521 euros bruts par mois, soit 50 euros par jour. Une fois son CDD terminé, elle touche actuellement une allocation chômage de 940 euros par mois pendant six mois – soit 30 euros par jour, la période de référence pour calculer ses indemnités étant la même que la période travaillée. Imaginons maintenant que cette même personne fasse deux CDD de trois mois ; l’un en début et l’autre en fin d’année. Avec le mode de calcul prévu par la réforme de 2019, elle ne percevrait que 15 euros par jour, soit 470 euros par mois. Moitié moins !

    Pourquoi ? Parce que la période de référence prise en compte ne sera plus la période travaillée – deux CDD de 6 mois en tout – mais la période sur laquelle s’étalent les contrats, soit une année entière. Pour obtenir l’indemnité journalière, on va donc diviser six mois de revenus par 12 ! Cette clause de calcul était si absurde que le 25 novembre 2020, le Conseil d’État, saisi par plusieurs syndicats, l’a censurée. L’indemnisation pourrait « varier du simple au quadruple en fonction de la répartition des périodes d’emploi au cours de la période de référence », a relevé le Conseil d’État, ce qui entraînerait « une différence de traitement manifestement disproportionnée au regard du motif d’intérêt général poursuivi».
    .../...


    https://www.bastamag.net/reforme-assurance-chomage-baisse-des-indemnites-journalieres-duree-indemnisation-pole-emploi-CDD-CDI-interim

    RépondreSupprimer
  3. Interview et chansons en direct avec HK, place de la République
    Journal l'Humanité



    https://youtu.be/TRAXIU75H6U




    L’Humanité était en direct avec le chanteur HK, place de la République à Paris, pour une interview et quelques chansons en live, dont le titre devenu viral sur les réseaux sociaux « Danser Encore ».

    Pour l'accompagner, Fabien, guitariste, et le groupe Les Petites Mains, qui ont interprété toutes les chansons en "chansigne".

    Solidaire avec les travailleurs du secteur culturel et tous les précaires, le chanteur s’y exprime sur la reforme de l’assurance chômage. Il rejoindra vendredi 23 avril le cortège au départ de la place d’Italie, 14 heures.

    RépondreSupprimer
  4. C'est la covid qui redémarre
    Les Goguettes (en trio mais à quatre)



    https://youtu.be/qbD6NYaBBhg



    Sur l'air de "La chenille" par La bande à Basile

    Réalisation et montage : Clémence Monnier et Stan
    Mixage : Aurélien Merle
    Merci à Armelle, Jean, Jacob, Judith et Adèle!

    Et en tournée en France dès que c'est possible !


    --------------

    C'EST LA COVID QUI REDEMARRE - paroles

    On reconfine le territoire
    C’est la Covid qui redémarre
    Et oui le virus a muté
    Il joue au foot et boit du thé

    Tout le monde en télétravail
    Pour pas que l’économie déraille
    Avec des enfants dans les pattes
    En plus, on révisera les maths

    C’est très simple, dans l’commerce,
    Tout est ouvert ou presque
    Suffit de lire le troisième tiret
    Deuxième alinéa
    Petit b du grand 3
    De l’article 34 du décret

    Personne dans les musées
    C’est beaucoup trop risqué
    Ces lieux où l’on fait la bamboche
    Oui c’est incontestable
    Que les gens se mettent minable
    Devant des tableaux de Jérôme Bosch

    Pour éviter un désastre
    Faut aussi fermer les théâtres
    Car le virus se met en colère
    Sitôt qu’on déclame du Molière

    Rester chez soi en vacances
    C’est ce qu’il y a de mieux quand on y pense
    On n’a pas à faire ses bagages
    On évite les embouteillages

    Sur les vaccinations
    On est presqu’aussi bons
    Qu’à l’eurovision chaque année
    Et si ça ne sert à rien
    Pour le variant brésilien
    Y aura Zidane pour nous sauver

    Macron c’est un spécialiste
    Epidémiologiste
    Ses prédictions ne sont jamais fausses
    Oui c’est un puit de science
    Niveau intelligence
    C’est vraiment lui qui a la plus grosse

    Pour ne pas que tu t’embêtes
    Voici pour toi une devinette
    Si je vais diner dans un resto
    Suis-je résistant ? Suis-je collabo ?

    Et pour t‘aider à passer le temps
    Poursuivons ce jeu amusant
    Quel est l’intrus parmi ces mots ?
    Métro boulot dodo bistrot

    La covid, la covid, la covid....

    On en a carrément marre
    De la covid qui redémarre
    Nos souvenirs commencent à être vagues
    De la vie d’avant la première vague

    Rendez-nous le monde d’avant
    D’avant le virus et ses variants
    Et s’il doit n’en rester plus qu’un
    Que ce soit l’ variant jamaïcain !

    RépondreSupprimer
  5. “Juste dire, on va ouvrir, c’est pas suffisant”

    "Nadège Meden, artiste lyrique explique: “Cette ouverture, elle n’est pas satisfaisante si elle ne s’accompagne pas des aides qui vont avec en fait. Parce que vous ouvrez, mais beaucoup de compagnies ne vont pas pouvoir, car elles sont sinistrées. Si vous ouvrez avec une jauge de 35%, est-ce que vous êtes rentable? Ça pose plein de questions. Donc juste dire, on va ouvrir, c’est presque se moquer du monde, c’est pas suffisant.”

    Pour l’heure, on ne connaît pas encore la date exacte de réouverture de ces lieux culturels, ni même le protocole sanitaire envisagé par l’exécutif. Mais les lieux culturels devraient rouvrir à la “mi-mai”. Mais d’après l’AFP, “les jauges pourraient varier en fonction des territoires, avec un seuil plancher à 35% qui varierait en fonction du niveau de circulation du virus”. Toutefois, une fois encore, cette réouverture dépendra de l’évolution de la situation sanitaire en France."



    https://www.huffingtonpost.fr/entry/un-flashmob-devant-le-theatre-de-lodeon-pou-reclamer-la-reouverture-des-lieux-culturels_fr_6082ca47e4b0dff254056e51

    RépondreSupprimer
  6. Vendredi 23 avril, à l’appel des intermittents du spectacle, de la CGT et de l’union syndicale Solidaires, des milliers de personnes ont manifesté en France contre la réforme de l’assurance-chômage.

    Paris, reportage


    "Ils étaient venus montrer leur « colère noire» : des manifestations ont eu lieu dans toute la France, vendredi 23 avril, pour protester contre la réforme de l’assurance-chômage. Celle-ci doit entrer en vigueur le 1er juillet, et pourrait entraîner la précarisation de centaines de milliers de personnes. En cause : une modification du calcul des indemnités. Au lieu de prendre en compte seulement les revenus des périodes travaillées, la réforme prévoit d’inclure également ceux des périodes chômées. Ce qui entraînera mathématiquement une réduction des allocations mensuelles.

    Dans une étude publiée début avril, l’Unédic [1] a estimé qu’à cause de cette modification de calcul, 1,15 million d’allocataires toucheront moins d’indemnités (- 17 % en moyenne) pendant la première année. Ils devraient cependant les percevoir pendant plus longtemps (quatorze mois en moyenne, contre onze actuellement). En outre, après le 1er juillet, il faudra avoir travaillé pendant six mois (et non quatre actuellement) pour y prétendre : cela retardera l’accès des jeunes Français à l’assurance chômage."
    .../...


    « Comment faire pour faire vivre nos familles? »

    "Les marches organisées en France étaient également l’occasion de rappeler au gouvernement que des milliers de personnes veulent reprendre le travail. Perché à plus de trois mètres de hauteur, vêtu d’une livrée rouge, Clément, 45 ans, échassier membre de la compagnie Zizanie, était venu « réclamer la réouverture des lieux culturels » : « Nous, on est prêts à recommencer à travailler, on ne comprend pas pourquoi ça se fait à l’étranger et pas chez nous », s’interrogeait-il. « On est venus manifester pour demander de pouvoir jouer dehors, disait Christophe, le comédien de la compagnie Acidu. Avec les “gestes barrière” et le fait que le virus circule moins à l’extérieur, c’est possible. Pourquoi tout bloquer ? » Quelques pancartes volant au vent, siglées « Rends l’art, Jean » — en référence au Premier ministre, Jean Castex —, témoignaient que cette volonté était partagée dans les cortèges.

    La compagnie d’échassiers Zizanie.
    Les femmes de chambre de l’hôtel parisien Ibis Batignolles, qui se battent depuis une vingtaine de mois pour de meilleures conditions de travail, étaient également présentes dans la marche. Elles ne sont a priori pas concernées par la réforme de l’assurance chômage, mais voulaient témoigner leur soutien « à tous les précaires ». Et lancer un coup de gueule contre les différents plans de licenciements des groupes hôteliers (les groupes Accor, Marriott, Constellation…).

    « C’est pourtant un des secteurs les plus aidés par l’État, fulminait Tiziri, animatrice syndicale CGT-HPE (hôtel de prestige et économique). Accor bénéficie d’un prêt garanti par l’État de 500 millions d’euros alors qu’il licencie ! C’est révoltant qu’il bénéficie autant et que l’État ne demande rien en retour. » « Il faut arrêter ces licenciements, insistait Rachel, 46 ans, femme de chambre à l’Ibis Batignolles. Nous sommes des mères, des pères, comment faire pour faire vivre nos familles ? »

    Les femmes de chambre de l’hôtel parisien Ibis Batignolles.
    On pouvait donc observer une multitude de profils, de revendications, d’histoires personnelles, parmi ces manifestations. Mais un objectif commun : « aider les plus précaires ». À la fin de la marche parisienne, pendant que des chanteurs lyriques faisaient entendre leur voix devant l’Opéra Bastille, « Val’ », cinéaste de 49 ans (elle fait partie des occupants du théâtre Odéon), formulait un rêve : « Si le monde de la culture réussit à se bouger pour tout le monde, c’est bon signe. Peut-être qu’on réussira à la faire, cette convergence des luttes. »

    Regarder notre reportage photographique de la mobilisation"
    .../...


    https://reporterre.net/A-Paris-dans-la-rue-pour-les-plus-precaires-et-contre-une-reforme-assassine

    RépondreSupprimer