« Richesse et compétitivité » versus « Pauvreté et restriction »
«Ce qui se passe en ce moment va bien au-delà d’une réforme supposée apporter plus de justice entre les retraités et mettre fin à ces fameux régimes spéciaux. Ce qui se passe c’est la pose d’une brique supplémentaire dans le mur de l’argent, celui qui sépare les nantis et les rentiers du reste de la plèbe qui se débat dans son quotidien.
Ce qui se passe en ce moment, c’est le lent délitement de la protection sociale à la Française, celle qui coûte si cher à nos très chers milliardaires qui n’en peuvent plus de ces traîne savates qui attendent un ruissellement hypothétique pour pouvoir boucler leurs fins de mois.» .../...
Un système plus juste ?
«On remarquera qu’aujourd’hui la proposition d’un régime universel « pour plus de justice » propose un nivellement par le bas, là où toute l’histoire de la construction du système montre que les régimes spéciaux ont plutôt servi d’exemple pour tirer vers le haut un régime général. Donc, on fige les choses de manière définitive avec ce régime.
Formidable régression donc que cette proposition gouvernementale téléguidée par le patronat et relayée par le néolibéralisme et la mondialisation. Chaque individu doit désormais être responsable de lui-même et s’organiser pour survivre en cas de coup dur. Finie la solidarité nationale qui prévalait jusque-là.
Le paradoxe, c’est que, sous couvert d’un régime universel à points, s’appliquant à tous les salariés qu’ils soient du public ou du privé, on s’apprête, en complément, parce que les pensions servies seront en baisse, à créer un système où les fonds de pensions seront rois, c’est-à-dire un système avec des « pseudo caisses » ou des « pseudo régimes » plus nombreux qu’actuellement.»
S’en prendre aux retraites, le dernier must du combat néolibéral
«A y regarder de plus près, il s’agit d’un lent processus, parfois brutal, consistant à « libérer l’économie » et les « charges » qu’elle supporte, préjudiciables à « la compétitivité » et il existe des précédents récents, en matière de santé par exemple (déremboursements, faillite organisée de l’hôpital public, politique du prix du médicament organisant la pénurie ou les surcoûts pour les malades…). De régression en régression, il deviendra bientôt nécessaire de s’endetter pour soigner son cancer, comme aux Etats Unis, par exemple.
C’est aussi la fausse politique sociale gouvernementale sur le reste à charge zéro qui ne coûte rien à la sécu mais est répercuté sur les mutuelles et donc le consommateur final (chapeau les artistes). Transférer la charge sur les mutuelles et donc l’individu au final, procède de la même logique que celle qu’on nous prépare avec les fonds de pension pour les retraites. » .../...
Pour aller plus vite encore…
«Comme la « réforme » comporte tout de même des risques (autant on peut ne pas se sentir concerné par les attaques contre la sécu si on n’est pas - encore - malade, ou par l’indemnisation du chômage si on pense avoir un emploi stable) parce que la réforme des retraites touchera tout le monde, il est important pour le gouvernement de créer un contexte anxiogène. On a déjà vu la culpabilisation des « privilégiés » déjà à l’œuvre. On ressort également les phrases toutes faites sur les usagers pris en « otage ». Devant l’enjeu, il devient donc urgent d’hystériser le débat, en ajoutant un bon gros déficit des retraites en 2025, déficit qui selon l’économiste H. Sterdyniak est construit de toutes pièces ou bien organisé par la suppression d’emplois ou la modération des salaires et la non compensation d’exonérations de cotisations retraites (cf les HS et les primes « désocialisées…)
On rappellera que les mêmes causes produisent les mêmes effets sur le budget de la sécurité sociale qui d’équilibré en début d’année et devenu déficitaire de 5 Milliards en fin 2019… Cherchez l’erreur !» .../...
« Richesse et compétitivité » versus « Pauvreté et restriction »
RépondreSupprimer«Ce qui se passe en ce moment va bien au-delà d’une réforme supposée apporter plus de justice entre les retraités et mettre fin à ces fameux régimes spéciaux. Ce qui se passe c’est la pose d’une brique supplémentaire dans le mur de l’argent, celui qui sépare les nantis et les rentiers du reste de la plèbe qui se débat dans son quotidien.
Ce qui se passe en ce moment, c’est le lent délitement de la protection sociale à la Française, celle qui coûte si cher à nos très chers milliardaires qui n’en peuvent plus de ces traîne savates qui attendent un ruissellement hypothétique pour pouvoir boucler leurs fins de mois.»
.../...
Un système plus juste ?
«On remarquera qu’aujourd’hui la proposition d’un régime universel « pour plus de justice » propose un nivellement par le bas, là où toute l’histoire de la construction du système montre que les régimes spéciaux ont plutôt servi d’exemple pour tirer vers le haut un régime général. Donc, on fige les choses de manière définitive avec ce régime.
Formidable régression donc que cette proposition gouvernementale téléguidée par le patronat et relayée par le néolibéralisme et la mondialisation. Chaque individu doit désormais être responsable de lui-même et s’organiser pour survivre en cas de coup dur. Finie la solidarité nationale qui prévalait jusque-là.
Le paradoxe, c’est que, sous couvert d’un régime universel à points, s’appliquant à tous les salariés qu’ils soient du public ou du privé, on s’apprête, en complément, parce que les pensions servies seront en baisse, à créer un système où les fonds de pensions seront rois, c’est-à-dire un système avec des « pseudo caisses » ou des « pseudo régimes » plus nombreux qu’actuellement.»
S’en prendre aux retraites, le dernier must du combat néolibéral
«A y regarder de plus près, il s’agit d’un lent processus, parfois brutal, consistant à « libérer l’économie » et les « charges » qu’elle supporte, préjudiciables à « la compétitivité » et il existe des précédents récents, en matière de santé par exemple (déremboursements, faillite organisée de l’hôpital public, politique du prix du médicament organisant la pénurie ou les surcoûts pour les malades…). De régression en régression, il deviendra bientôt nécessaire de s’endetter pour soigner son cancer, comme aux Etats Unis, par exemple.
C’est aussi la fausse politique sociale gouvernementale sur le reste à charge zéro qui ne coûte rien à la sécu mais est répercuté sur les mutuelles et donc le consommateur final (chapeau les artistes). Transférer la charge sur les mutuelles et donc l’individu au final, procède de la même logique que celle qu’on nous prépare avec les fonds de pension pour les retraites. »
.../...
Pour aller plus vite encore…
«Comme la « réforme » comporte tout de même des risques (autant on peut ne pas se sentir concerné par les attaques contre la sécu si on n’est pas - encore - malade, ou par l’indemnisation du chômage si on pense avoir un emploi stable) parce que la réforme des retraites touchera tout le monde, il est important pour le gouvernement de créer un contexte anxiogène. On a déjà vu la culpabilisation des « privilégiés » déjà à l’œuvre. On ressort également les phrases toutes faites sur les usagers pris en « otage ». Devant l’enjeu, il devient donc urgent d’hystériser le débat, en ajoutant un bon gros déficit des retraites en 2025, déficit qui selon l’économiste H. Sterdyniak est construit de toutes pièces ou bien organisé par la suppression d’emplois ou la modération des salaires et la non compensation d’exonérations de cotisations retraites (cf les HS et les primes « désocialisées…)
On rappellera que les mêmes causes produisent les mêmes effets sur le budget de la sécurité sociale qui d’équilibré en début d’année et devenu déficitaire de 5 Milliards en fin 2019… Cherchez l’erreur !»
.../...
https://mobile.agoravox.fr/actualites/politique/article/richesse-et-competitivite-versus-219572
Dites moi Reboussier, y a-t-il des actions de prévues à Anduze, ou à Alès, le 05/12? Merci de m'informer si possible.
RépondreSupprimerLes Premiers de cordée d'après le documentaire de Cash Investigation du 19/11/2019 sur France 2.
RépondreSupprimerLE RÉVEIL CITOYEN.
https://youtu.be/9ZJjWDzzb3c
Avec l'inimitable ministre Gérald Darmanin qui pense que c'est un poisson d'avril...