LE POUVOIR VIENT D’EN BAS De la difficulté d’un bourgeois à penser contre lui-même [Témoignage]
.../... «Cette société fonctionne non pas sous le rayonnement d’une autorité supérieure visant à convertir tout un peuple à son dessein vertueux, mais bien par un système d’exclusion dont la part de « déchets » devient de plus en plus importante. Ils s’accumulent autour de toi et tu ne les vois pas. Comment peux-tu encore accepter les discours sur-joués et nauséabonds d’un président dont l’unique capacité d’écoute de son peuple se résume à étouffer les cris de douleurs et à jeter aux chiens médiatiques ses morceaux de viande les plus avariés ? Comment peux-tu encore croire qu’il y a un affrontement entre la police et les manifestants ? Tu focalises sur le spectacle de cette dualité alors qu’elle n’est rien d’autre qu’un sursis. Un sursis et une menace. Contre toi ? Non, contre le pouvoir. Et crois-moi, c’est l’usure qui viendra à bout du conditionnement de ces cadavres déguisés et rémunérés pour leur excès.
Dans l’effervescence de cette époque dilatée par le vide, deviens celui qui pense et celui qui agit parce qu’il pense.
Ne perdons pas de vue le point de fixation de cette volonté collective : vivre pleinement et sans entrave.
LE POUVOIR VIENT D’EN BAS
RépondreSupprimerDe la difficulté d’un bourgeois à penser contre lui-même [Témoignage]
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«Cette société fonctionne non pas sous le rayonnement d’une autorité supérieure visant à convertir tout un peuple à son dessein vertueux, mais bien par un système d’exclusion dont la part de
« déchets » devient de plus en plus importante. Ils s’accumulent autour de toi et tu ne les vois pas. Comment peux-tu encore accepter les discours sur-joués et nauséabonds d’un président dont l’unique capacité d’écoute de son peuple se résume à étouffer les cris de douleurs et à jeter aux chiens médiatiques ses morceaux de viande les plus avariés ? Comment peux-tu encore croire qu’il y a un affrontement entre la police et les manifestants ? Tu focalises sur le spectacle de cette dualité alors qu’elle n’est rien d’autre qu’un sursis. Un sursis et une menace. Contre toi ? Non, contre le pouvoir. Et crois-moi, c’est l’usure qui viendra à bout du conditionnement de ces cadavres déguisés et rémunérés pour leur excès.
Dans l’effervescence de cette époque dilatée par le vide, deviens celui qui pense et celui qui agit parce qu’il pense.
Ne perdons pas de vue le point de fixation de cette volonté collective : vivre pleinement et sans entrave.
Puisqu’ils sont sans limite, soyons-le aussi.»
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