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mardi 21 octobre 2025

Fwd: Exclusif – Notre carte interactive des groupuscules d'extrême droite

Du RN aux groupuscules violents, Libé passe au crible l'extrême droite

Que ce soit par leurs descentes violentes, leurs campagnes de propagande visant à diffuser une idéologie raciste ou l'exploitation sordide de faits divers comme le meurtre de Lola, les groupuscules de l'extrême droite française s'imposent de plus en plus dans l'espace public. Depuis le lancement de la newsletter Frontal, en septembre 2023, Libé a fait le choix de les documenter et de suivre leur activité au plus près. Pour cette troisième cartographie de la mouvance, le constat est sans appel : ces micro-organisations se multiplient à un rythme soutenu, maillant désormais l'ensemble ou presque du territoire métropolitain.

Cette toile se tisse à bas bruit, portée par une stratégie de contournement des institutions que les autorités peinent à endiguer. L'État répond principalement par la dissolution, un outil spectaculaire, mais largement inefficace. En fragmentant volontairement leurs structures, en misant sur des ancrages locaux plutôt que des étiquettes nationales, ces militants radicaux entendent, selon leurs propres mots, «parasiter les services de l'Etat». Et la manœuvre fonctionne : les poursuites pour reconstitution de ligue dissoute restent rarissimes, malgré les enquêtes fouillées menées par les collectifs antifascistes et la presse qui ont démontré à maintes reprises que les mêmes individus réapparaissaient dans de nouvelles coquilles juridiques à peine rebaptisées. Une lutte efficace contre les groupuscules d'extrême droite demande plus que des effets d'annonces. 

L'équipe de Frontal

 

(Alice Clair)

L'enquête

La carte des groupuscules d'extrême droite 

Libé publie une nouvelle édition de sa carte des mouvements d'extrême droite radicale actifs en France. Leur stratégie est claire : éclater les organisations, multiplier les paravents et séparer militance et actions violentes.

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Marine Le Pen à l'Assemblée nationale, le 14 octobre. (Albert Facelly/Libération)

LA MARE AUX DROITARDS

Le Conseil d'Etat rejette le recours de Marine Le Pen contre son inéligibilité immédiate

Condamnée dans l'affaire des assistants du RN au Parlement européen, Marine Le Pen a vu son recours rejeté mercredi dernier par le Conseil d'État. La peine d'inéligibilité prononcée en mars reste donc immédiatement applicable, empêchant la cheffe du RN de se présenter à toute élection d'ici à son procès en appel, prévu début 2026.

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A Paris, une élue Renaissance se perd dans une manif de «patriotes»

Drôle de mélange place de la République dimanche 12 octobre : au milieu des drapeaux tricolores, slogans identitaires et influenceurs d'extrême droite, une élue Renaissance a fait une apparition remarquée. Shannon Seban, conseillère municipale de Rosny-sous-Bois, assure qu'elle ne savait pas vraiment où elle mettait les pieds. 

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A la Réunion, le seul maire RN de l'île veut faire souche

Pluie battante, pauvreté tenace et poussée de l'extrême droite : à la Plaine-des-Palmistes, unique bastion RN de La Réunion, le maire Johnny Payet revendique avoir «ouvert la voie» à Marine Le Pen, au prix d'un tour de passe-passe électoral et de déclarations chocs sur l'esclavage. Reportage. 

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ÇA ARRIVE PRÈS DE CHEZ VOUS

A Rouen, la marche folklorique se révèle être une manif' identitaire

Sans surprise les identitaires rouennais des Normaux ont transformé leur manifestation pour «célébrer l'identité millénaire» de la Normandie organisée samedi en tribune raciste. Cette «marche des Normands» s'est achevée par des chants appelant à la «remigration», scandés par les quelque 200 personnes présentes, pour une bonne part issues de groupuscules identitaires et parfois venues de loin. Le «service d'ordre» des identitaires, composé pour bonne part de nervis cagoulés, a par ailleurs chargé des opposants qui donnaient de la voix lors du discours de clôture de la marche. La presse a été tenue éloignée par les organisateurs, à l'exception de Radio Courtoisie, la radio de toutes les (extrêmes) droites. 

Un contre-rassemblement, réunissant plus du double de manifestants, avait été organisé à l'appel d'associations, syndicats et partis de gauche qui ont tenu à dénoncer la présence de «fascistes» dans les rues de la préfecture de Seine-Maritime. Des chercheurs en histoire ainsi que des guides conférenciers avaient lancé une pétition en amont de la manifestation pour dénoncer «la récupération historique» de certaines figures locales par les organisateurs de la manif' identitaire. Nicolas Mayer-Rossignol, maire de la ville, avait, en vain, demandé à la préfecture d'interdire le rassemblement d'extrême droite. Une sanction qui avait frappé ce raout raciste en 2023.

 

À LA BARRE

Marguerite Stern et Erik Tegnér condamnés pour injures racistes

Des nouvelles du «Mediapart de droite». La militante transphobe Marguerite Stern et le directeur de la rédaction du média d'extrême droite Frontières Erik Tegnér ont été reconnus coupables d'injures raciales. Ils ont été condamnés à payer 500 euros d'amende et 1 000 euros de dommages et intérêts à verser à SOS Racisme, qui avait déposé plainte contre eux. En cause, des propos tenus par l'ancienne Femen dans un entretien vidéo accordé à Frontières en juillet 2023 alors que le média s'appelait encore Livre Noir.

«Proportionnellement, les personnes issues de l'immigration, non j'ai pas envie de dire extra-européenne, j'ai envie de dire africaine et moyen-orientale en fait, des populations en majorité musulmane. Ces individus-là agressent plus les femmes que les Français de culture française. […] Est-ce une question de nature ? Et houlala si on dit ça…» lançait Marguerite Stern. Des propos racistes, a tranché la justice malgré les dénégations des intéressés. Stern et Tegnér précisent à Libé avoir fait appel de cette condamnation.

«L'expression de son racisme n'est donc finalement pas étonnante et encore moins lorsqu'il s'exprime sur un média dont elle partage manifestement l'orientation politique. Puisse cette condamnation permettre de rappeler que l'on n'exprime pas impunément une parole raciste», s'est réjoui de son côté Dominique Sopo, président de SOS Racisme.

Un an de prison ferme pour la ratonnade de Bordeaux 

 

Lors d'un rassemblement du think tank d'extrême droite Institut pour la justice, à Paris le 20 octobre 2022. (Anna Margueritat)

LES RÉSEAUX DE L'EXTRÊME DROITE

Procès du meurtre de Lola : la machine à récupération tourne à plein régime trois ans après le drame

Deux ans après le meurtre de la petite Lola, sa mère se heurte encore à la récupération de son image par l'extrême droite. Alors que s'est ouvert vendredi le procès de la principale suspecte, de nouveaux visuels identitaires circulent sur les réseaux, détournant la photo de l'enfant pour nourrir une propagande raciste. Une instrumentalisation que la famille, épuisée, supplie de voir cesser : «Lola n'est pas un outil de propagande.»

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Viralité et racisme d'une fausse vidéo montrant des jeunes «foutre le bordel» à l'Assemblée nationale

Des vidéos montrant de prétendus jeunes LFI chahutant à l'Assemblée nationale ont affolé les réseaux sociaux. Partagées par un blogueur coutumier des détournements xénophobes, elles ont été entièrement générées par intelligence artificielle à l'aide du modèle Sora d'OpenAI. 

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«Sacré Cœur», le film chrétien propulsé par les médias du groupe Bolloré 

Présenté comme un «message d'amour pour le monde», le film Sacré Cœur a trouvé dans la galaxie Bolloré un relais médiatique et financier. D'un docu-fiction spirituel modeste, les chaînes et journaux du groupe ont fait un symbole politique, brandi face à la «christianophobie» supposée du pays après le refus d'une campagne d'affichage par la RATP et la SNCF. Une opération de foi, de com' et d'agenda idéologique savamment entremêlés. 

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Alvise Pérez, président du parti Salf, à Madrid le 12 octobre 2025. (Pierre-Philippe Marcou/AFP)

EXTRÊME DROITE SANS FRONTIÈRES

En Espagne, l'influenceur Alvise Pérez lance son parti politique

Il se filme en jet-ski, insulte ses détracteurs et promet «le plus grand plan d'expulsion de l'histoire récente de l'Espagne». L'influenceur d'extrême droite Luis «Alvise» Pérez, devenu eurodéputé surprise en 2024, a officialisé dimanche 12 octobre la création de son parti Se acabó la fiesta («La fête est finie»).

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Un manifestant brandit des fleurs devant des agents fédéraux devant un centre de l'ICE à Portland, dans l'Oregon, le 4 octobre. (Spencer Platt/Getty Images. AFP)

Lignes de front

«Si on se tait, ils ont déjà gagné» : «No Kings Day», la résistance à Trump 

Ces Américains ont peur. Ils se disent «terrorisés» assistent à l'«effritement démocratique» en cours sous les coups de boutoir d'un Trump qui semble commencer à se rêver en dictateur. A la criminalisation de la gauche et du camp progressiste, voire de toute opinion divergente. Alors ils veulent résister. Ils étaient des millions à défiler ce samedi aux Etats-Unis, de l'Atlantique au Pacifique, des Appalaches aux Rocheuses, pour contester la dérive autoritaire de leur président.

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Débat - Extrême droite: comment les fausses infos capturent nos affects

Samedi 8 novembre, Libé délocalise sa rédaction à la Cité de la musique à Paris. Grands débats, invités spéciaux, coulisses de l'actu, spectacle inédit et nuit de fête sont au programme. Dont cette discussion avec les journalistes et auteurs Salomé Saqué et Thomas Huchon, le mathématicien David Chavalarias ainsi que Maxime Macé, l'un des piliers de votre newsletter préférée. On vous y attend nombreux !

 
 

Une newsletter hebdomadaire réalisée par le service politique de Libération

Frontal #113 par Dominique Albertini, Maxime Macé, Nicolas Massol et Pierre Plottu, avec Frédéric Autran, Anaïs Condomines, Laurent Decloitre, Timothée Ives et Brice Le Borgne.

 
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Fwd: [Lesbonsplans] Premier Café Trait d'Union Samedi 25/10

Samedi 25 octobre à 17h30, Chez Mialet s'ouvre à un premier "Café-Trait d'union" !

Le Trait d'union, c'est le journal trimestriel de l'Église protestante unie.

L'EPU de Mialet a décidé de créer ce « Café-Trait d'union » pour permettre aux lecteurs et à qui veut, de rencontrer et d'échanger avec la rédaction du journal autour d'un thème et d'un verre après chaque parution. Choisir de faire cette rencontre avec et à Chez Mialet, c'est l'occasion de profiter d'un lieu convivial au centre du village, et d'amener le débat sur un sujet qui interroge tout le monde.

Le comité de rédaction pour le dossier du numéro 148 a choisi deux sujets d'actualité sans doute plus « costauds » que d'habitude. Il s'agit du conflit israélo-palestinien et de la loi sur la fin de vie.
Deux sujets qui nous forcent à réfléchir,
à débattre, à évoluer, voire à déconstruire certaines de nos certitudes et à les reconstruire autrement. Non pour juger ou déclamer, mais pour apporter des éléments, une réflexion.

Le thème retenu pour le premier Café-Trait d'union de samedi est la loi votée en mai 2025 sur la fin de vie, avec ses textes sur les soins palliatifs et l'aide active à mourir.

Sur ce thème, la parole a été donnée au Docteur Denis Labayle, qui a fait partie des personnes qualifiées consultées par les parlementaires lors de la préparation de cette loi et qui connaît bien ce qui se passe chez nos voisins. Son texte a été complété par un écrit de Mme Marie-Paule Puech offrant des pistes de réflexion pour nous tous.

Ils seront tous deux présents samedi pour nous présenter leurs réflexions et échanger avec nous.

En pièce jointe ces contributions au dossier du TU n°148

Donc rendez-vous samedi 25 octobre à 17h30 Chez Mialet pour parler de cela autour d'un verre ou d'une tisane revigorante.

Liste d'informations de Chez Mialet
04 66 54 18 90 ou chezmialet@free.fr et aussi www.chezmialet.lautre.net