lundi 10 mars 2025
Le Point du matin – Nouveau Premier ministre canadien, guerre en Ukraine et déception des Trumpistes
Bonjour à toutes et à tous,
Voici les articles et les informations à ne pas manquer ce lundi matin.
Canada. Mark Carney, ancien gouverneur de la Banque du Canada, a été élu dimanche pour succéder au Premier ministre Justin Trudeau à la tête du Parti libéral. Sans expérience politique, ce banquier de 59 ans était donné favori face à l'ancienne ministre des Finances, mais devra faire ses preuves en pleine guerre commerciale avec les Etats-Unis et gagner les éléctions générales à la fin de l'année pour rester en poste.
Guerre en Ukraine. Alors que les Etats-Unis ont suspendu l'aide militaire à l'Ukraine et que les relations entre Kiev et Washington sont tendues, Elon Musk a assuré dimanche qu'il ne couperait pas l'accès aux satellites Starlink, qu'il considère comme étant « l'épine dorsale de l'armée ukrainienne ». Le milliardaire a en effet affirmé que « la ligne de front ukrainienne s'effondrerait » s'il l'éteignait. Dans la foulée, le Premier ministre polonais a rappelé que Varsovie payait 50 millions de dollars par an pour garantir cet accès aux Ukrainiens.
La déception des partisans de Trump. Depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, le département de l'efficacité gouvernementale supervisé par Elon Musk mène une politique de restrictions brutales. Quelques centaines de milliers d'Américains ont perdu leur emploi depuis l'investiture du président républicain. Certains vétérans, partisans de Trump, se sentent « trahis ».
· Commencez la journée avec Nicolas Baverez
François Bayrou a décidé, au lendemain de l'attentat de Mulhouse commis par un ressortissant algérien sous OQTF dont la réadmission avait été quatorze fois refusée, de donner un nouveau cours à la relation avec l'Algérie. À l'issue d'un comité interministériel sur l'immigration, il a souhaité soumettre à Alger une liste de ses ressortissants expulsés de France dont le retour devra être autorisé d'ici quatre à six semaines. À défaut, les accords franco-algériens seront remis en question, au premier rang desquels celui du 27 décembre 1968 qui crée – sans réciprocité – un régime d'exception très favorable pour les Algériens cumulant possibilité d'entrée dans l'Hexagone avec un simple visa de tourisme, accès rapide à un titre de séjour de dix ans, transcription en droit français de la kafala qui permet le transfert de l'autorité parentale, liberté d'établissement dans le commerce et les professions libérales.
· Le clin d'œil de Xavier Gorce
· Pour alimenter votre pause café
Inégalités : les femmes de l'Église catholique appelées à la grève pendant le carême
La question du jour
·Êtes-vous favorable à une hausse du nombre de réservistes militaires en France ?
OUI NON
Vous en voulez plus ?
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