Le budget de la Sécurité sociale a été adopté mardi en nouvelle lecture à l'Assemblée nationale à cause des votes du Parti Socialiste, des macronistes, du MoDem et à l'abstention d'une majorité des Républicains, d'Horizons et des Écologistes. Les député·es insoumis·es s'y sont évidemment opposé·es. Macron veut encore faire des coupes budgétaires en sacrifiant notre santé et ce sont les assuré·es et les malades qui vont payer : ➤ 4 milliards de coupes dans la santé, les hôpitaux, les EHPAD alors que 25 millions de Français·es vivent dans des déserts médicaux et que 28 000 lits ont été fermés sous Macron. ➤ Déremboursement de soins pour des millions de malades chroniques ; 315 euros à payer en plus pour 1,5 million de diabétiques par exemple. ➤ Hausse de 10 à 30 euros du prix des mutuelles. ➤ Baisse des allocations familiales ; 900 euros par an en moins pour les enfants qui vont avoir 14 ans. ➤ Limitation de la durée des arrêts maladie.
Avec le simulateur d'impact de la France insoumise, découvrez ce que cela changera pour vous si le budget est définitivement voté mardi 16 décembre. L'application de ce budget n'est pas une fatalité : il suffit que 13 député·es sur les 93 qui se sont abstenu·es votent contre pour le rejeter. Interpellez-les d'ici mardi ! Nous ne serons jamais complices de la destruction des services publics ! Vous pouvez de nouveau compter sur les député·es insoumis·es pour s'opposer fermement à ce budget de casse sociale. |
Il y a excuse et excuse et parfois, mieux vaut garder le silence....!
RépondreSupprimer« Pas désolée mais dégoûtée d’avoir été filmée »
"Cette justification, plus que les excuses attendues, n’ont fait qu’indigner un peu plus les cercles féministes. « Il vaut mieux même pas d’excuse », peut-on lire dans une story Instagram repartagée par le collectif Nous Toutes. Les commentaires sous la vidéo de Brut sont sur la même ligne. « Pas désolée mais dégoûtée d’avoir été filmée », écrit le collectif, un avis partagé par beaucoup. « Lunaire », « mdr » , et émojis aux yeux levés sont aussi légion.
Dans la sphère politique, l’eurodéputée LFI Manon Aubry dénonce des excuses « à demi-mot. » « Elle justifie donc d’avoir insulté des féministes pour rassurer un homme accusé de violences sexuelles ? C’est exactement le renversement accusatoire que subissent tant de victimes. (...) Ce discours culpabilisant et insultant est un nouveau crachat à la tête des victimes. Elles méritent d’être crues, respectées et entendues. Toujours », écrit-elle sur X. Brigitte Macron « assume » ses propos « n’émet aucune excuse à celles qui se lèvent contre les violences faites aux femmes. Voilà où en est “la grande cause du quinquennat” sous Macron », cingle également le mouvement Debout de François Ruffin.
La secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier a en parallèle déploré des « mots laborieux qui ne font qu’enfoncer » Brigitte Macron. « Elle n’a pas un mot pour les militantes féministes (souvent elles-mêmes victimes de VSS) dont elle a insulté le combat. Elle reprend même des mots qu’on pourrait entendre chez Pascal Praud sur une prétendue “censure”. Bref, comme Emmanuel Macron, elle ne sait pas reconnaître ses torts », ajoute l’écologiste.
Dès son premier mandat, Emmanuel Macron a fait de l’égalité entre les femmes et les hommes la grande cause du quinquennat. Si des avancées ont été réalisées, dans l’accompagnement des femmes victimes de violences et la répression des auteurs, les associations de lutte contre les violences déplorent un manque d’engagement réel des pouvoirs publics. Un procès que les propos de Brigitte Macron, désormais assumés, ne font que renforcer. Dans une publication, Nous Toutes rappelle qu’en instaurant cette cause nationale, Emmanuel Macron « regrettait à l’époque que les femmes n’osent pas parler. » Désormais « l’épouse du président de la République insulte les militantes féministes qui osent parler et dénoncer (c’est pourtant ce que voulait son mari). »
https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/il-vaut-mieux-meme-pas-d-excuse-brigitte-macron-ravive-la-polemique-salesconnes_258281.html