Viticulture et Mercosur mobilisent les agriculteurs gardois
"Les agriculteurs gardois vont descendre dans la rue, cette semaine, pour faire entendre leurs revendications et leurs inquiétudes qui ne retombent pas, surtout après les propos du président de la République Emmanuel Macron sur un accord commercial possible entre l’Union européenne et les pays du Mercosur. Justement, ce mercredi 12 novembre, le chef de l’État doit se rendre à Toulouse pour évoquer les questions de la Défense et du Spatial.
Une occasion, pour les agriculteurs d’Occitanie, de se mobiliser pour exprimer leurs craintes sur ces accords, combien même la ministre de l’Agriculture a précisé qu’il n’était pas question d’accepter un engagement qui irait à l’encontredes intérêts des agriculteurs français : « Il y a plusieurs discours. C’est le flou total. Ces annonces ne sont pas bonnes. J’avoue qu’on ne comprend pas trop.La France doit se protéger », confie Romain Angelras, président des Jeunes agriculteurs du Gard.
Les syndicats agricoles de la région Occitanie ont appelé les agriculteurs à rejoindre Toulouse, mercredi, dans le cadre de la visite présidentielle : « Tout ce qui roule dans les fermes doit aller à Toulouse », indiquent les représentants gardois.
Mobilisation à Béziers
Par ailleurs, la FNSEA et les Jeunes agriculteurs gardois préparent leur venue à Béziers, samedi 15 novembre, dans le cadre d’un grand rassemblement régional des viticulteurs et des acteurs de la filière. Une délégation de plus de 500 Gardois pourrait déferler dans la cité héraultaise. « Nous traversons une crise sans précédent, ajoute le président des JA du Gard. Il y a beaucoup de choses en suspens. Nous avons besoin de réponses urgentes. On n’en peut plus. L’andernier, les dossiers pour la prime d’arrachage étaient déjà ouverts. Là, avec l’instabilité politique, rien ne bouge. On ne sait pas aussi quelle sera l’enveloppe européenne. » Ce qui provoque la colère, c’est aussi cette absence de l’agriculture dans les débats de ces derniers jours à l’Assemblée nationale. « On ne parle pas de nous alors que notre situation, notamment dans la viticulture, est très, très grave. » D’où les fortes mobilisations annoncées en Occitanie."
Yan Barry ybarry@midilibre.com
Mardi 11 novembre 2025https://kiosque.midilibre.fr/reader/adf1fc05-fdfa-46b3-afb2-b9bac932e...
"Le Gard sera-t-il le prochain territoire des mégabassines ? Selon les documents obtenus par Reporterre, ce département méditerranéen pourrait accueillir au moins un projet, voire deux, dans les prochaines années. Leur aboutissement paraît encore incertain, mais localement, la perspective a déjà réveillé une opposition locale, et crispé les acteurs. Car là encore, se pose la question du partage de l’eau alors qu’elle commence déjà à manquer.
« C’est un serpent de mer, on en parle depuis 30 ans », dit Patrick Dumas, maire de Rochegude, la commune où serait implantée la première des deux « retenues de substitution » envisagées. Le projet a refait surface il y a un peu plus de deux ans.
Sur le territoire, une association d’agriculteurs irrigants, l’Association syndicale autorisée de Saint-Jean-de-Maruéjols (dite « ASA de Saint-Jean »), pompe dans la rivière locale, la Cèze, pour arroser l’été. Mais à l’été 2022, la sécheresse prolongée a mis le cours d’eau à sec. Une question, posée par les agriculteurs à chaque nouvelle sécheresse, est revenue : comment garantir l’irrigation alors que le changement climatique promet des étés de plus en plus secs?" …/…
Le budget Macron-Lecornu doit tomber ! Montreuil, le 8 novembre 2025
"C’est un véritable budget de guerre contre l’Ecole publique, la Culture, la Formation professionnelle, qui est discuté en ce moment à l’Assemblée Nationale : - Troisième année blanche pour la valeur du point d’indice - Des milliers de suppressions de postes à l’Education nationale - Des AESH toujours sans statut et payées sous le seuil de pauvreté - Coupe de 235 millions d’euros dans le budget du ministère de la Culture - Suppression 515 postes à l’AFPA, soit une perte de 10% des emplois - Désindexation des pensions sur l’inflation - Multiplication des sanctions contre les agents malades…
Certains en rajoutent dans la surenchère de mesures réactionnaires. Dans son rapport du 23 octobre le rapporteur général du budget propose de nouvelles pistes d'économies budgétaires. Parmi celles-ci, figure notamment le non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant en retraite, soit 17 000 suppressions de postes dès 2026 !
Toujours plus loin dans la provocation, il propose le gel des avancements automatiques d'échelons et de grades. Cela consisterait « en un report de ces revalorisations automatiques par un blocage temporaire de la constitution d’ancienneté durant une période blanche (…). »
Et, pendant ce temps, de centaines de milliards d’euros de fonds publics viennent alimenter les dividendes et l’industrie d’armement. Pour la première fois, le budget de l’armée augmente de 7 milliards d’euros et dépasse celui de l’Éducation nationale.
La FNEC FP-FO ne cautionnera pas les tractations politiciennes visant à imposer ce budget de guerre. Personne n'ignore que le décalage de la réforme non seulement valide la loi sur les retraites de 2023, mais s'accompagne de nouvelles mesures austéritaires, en particulier sur le dos des retraités.
Personne n’ignore non plus que le gouvernement veut remettre sur la table la retraite par points ou par capitalisation.
La FNEC FP-FO invite les personnels à se réunir, à participer massivement aux réunions syndicales FO pour discuter des initiatives immédiates à prendre pour bloquer cette folie destructrice et pour obtenir satisfaction sur les revendications : - Retrait du budget Macron-Lecornu ! - Augmentation des salaires ! - Création de tous les postes nécessaires ! - Abrogation de la réforme des retraites Macron-Borne ! - Pas de retraite par points ou par capitalisation ! "
LOCALE
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agriculteurs gardois
"Les agriculteurs gardois vont descendre dans la rue, cette semaine, pour faire entendre leurs revendications et leurs inquiétudes qui ne retombent pas, surtout après les propos du président de la République Emmanuel Macron sur un accord commercial possible entre l’Union européenne et les pays du Mercosur. Justement, ce mercredi 12 novembre, le chef de l’État doit se rendre à Toulouse pour évoquer les questions de la Défense et du Spatial.
Une occasion, pour les agriculteurs d’Occitanie, de se mobiliser pour exprimer leurs craintes sur ces accords, combien même la ministre de l’Agriculture a précisé qu’il n’était pas question d’accepter un engagement qui irait à l’encontredes intérêts des agriculteurs français : « Il y a plusieurs discours. C’est le flou total. Ces annonces ne sont pas bonnes. J’avoue qu’on ne comprend pas trop.La France doit se protéger », confie Romain Angelras, président des Jeunes agriculteurs du Gard.
Les syndicats agricoles de la région Occitanie ont appelé les agriculteurs à rejoindre Toulouse, mercredi, dans le cadre de la visite présidentielle :
« Tout ce qui roule dans les fermes doit aller à Toulouse », indiquent les représentants gardois.
Mobilisation à Béziers
Par ailleurs, la FNSEA et les Jeunes agriculteurs gardois préparent leur venue à Béziers, samedi 15 novembre, dans le cadre d’un grand rassemblement régional des viticulteurs et des acteurs de la filière. Une délégation de plus de 500
Gardois pourrait déferler dans la cité héraultaise. « Nous traversons une crise sans précédent, ajoute le président des JA du Gard. Il y a beaucoup de choses en suspens. Nous avons besoin de réponses urgentes. On n’en peut plus. L’andernier, les dossiers pour la prime d’arrachage étaient déjà ouverts. Là, avec l’instabilité politique, rien ne bouge. On ne sait pas aussi quelle sera l’enveloppe européenne. »
Ce qui provoque la colère, c’est aussi cette absence de l’agriculture dans les débats de ces derniers jours à l’Assemblée nationale. « On ne parle pas de nous alors que notre situation, notamment dans la viticulture, est très, très grave. »
D’où les fortes mobilisations annoncées en Occitanie."
Yan Barry
ybarry@midilibre.com
Mardi 11 novembre 2025https://kiosque.midilibre.fr/reader/adf1fc05-fdfa-46b3-afb2-b9bac932e...
"Le Gard sera-t-il le prochain territoire des mégabassines ? Selon les documents obtenus par Reporterre, ce département méditerranéen pourrait accueillir au moins un projet, voire deux, dans les prochaines années. Leur aboutissement paraît encore incertain, mais localement, la perspective a déjà réveillé une opposition locale, et crispé les acteurs. Car là encore, se pose la question du partage de l’eau alors qu’elle commence déjà à manquer.
RépondreSupprimer« C’est un serpent de mer, on en parle depuis 30 ans », dit Patrick Dumas, maire de Rochegude, la commune où serait implantée la première des deux « retenues de substitution » envisagées. Le projet a refait surface il y a un peu plus de deux ans.
Sur le territoire, une association d’agriculteurs irrigants, l’Association syndicale autorisée de Saint-Jean-de-Maruéjols (dite « ASA de Saint-Jean »), pompe dans la rivière locale, la Cèze, pour arroser l’été. Mais à l’été 2022, la sécheresse prolongée a mis le cours d’eau à sec. Une question, posée par les agriculteurs à chaque nouvelle sécheresse, est revenue : comment garantir l’irrigation alors que le changement climatique promet des étés de plus en plus secs?"
…/…
https://reporterre.net/Les-megabassines-seduisent-les-agriculteurs-du-Gard
Le budget Macron-Lecornu doit tomber !
RépondreSupprimerMontreuil, le 8 novembre 2025
"C’est un véritable budget de guerre contre l’Ecole publique, la Culture, la Formation professionnelle,
qui est discuté en ce moment à l’Assemblée Nationale :
- Troisième année blanche pour la valeur du point d’indice
- Des milliers de suppressions de postes à l’Education nationale
- Des AESH toujours sans statut et payées sous le seuil de pauvreté
- Coupe de 235 millions d’euros dans le budget du ministère de la Culture
- Suppression 515 postes à l’AFPA, soit une perte de 10% des emplois
- Désindexation des pensions sur l’inflation
- Multiplication des sanctions contre les agents malades…
Certains en rajoutent dans la surenchère de mesures réactionnaires. Dans son rapport du 23 octobre le rapporteur général du budget propose de nouvelles pistes d'économies budgétaires. Parmi celles-ci, figure notamment le non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant en retraite, soit
17 000 suppressions de postes dès 2026 !
Toujours plus loin dans la provocation, il propose le gel des avancements automatiques d'échelons et de grades. Cela consisterait « en un report de ces revalorisations automatiques par un blocage temporaire de la constitution d’ancienneté durant une période blanche (…). »
Et, pendant ce temps, de centaines de milliards d’euros de fonds publics viennent alimenter les dividendes et l’industrie d’armement. Pour la première fois, le budget de l’armée augmente de 7 milliards d’euros et dépasse celui de l’Éducation nationale.
La FNEC FP-FO ne cautionnera pas les tractations politiciennes visant à imposer ce budget de guerre.
Personne n'ignore que le décalage de la réforme non seulement valide la loi sur les retraites de 2023, mais s'accompagne de nouvelles mesures austéritaires, en particulier sur le dos des retraités.
Personne n’ignore non plus que le gouvernement veut remettre sur la table la retraite par points ou
par capitalisation.
La FNEC FP-FO invite les personnels à se réunir, à participer massivement aux réunions syndicales FO
pour discuter des initiatives immédiates à prendre pour bloquer cette folie destructrice et pour
obtenir satisfaction sur les revendications :
- Retrait du budget Macron-Lecornu !
- Augmentation des salaires !
- Création de tous les postes nécessaires !
- Abrogation de la réforme des retraites Macron-Borne !
- Pas de retraite par points ou par capitalisation ! "