Médiathèque provisoire Marc‐Bernard, «un peu dʼoxygène » à Pissevin Une médiathèque en 2029
« Vous aviez peur que cela ressemble à une cabane en bois », plaisante ValérieTravier, directrice des bibliothèques de Nîmes, qui inaugurait ce mardi 4 novembre la médiathèque provisoire Marc-Bernard à Pissevin, à Nîmes. Il y a deux ans et demi, la médiathèque du quartier fermait ses portes sur la dalle Debussy, cernée par les trafiquants de drogue. Près de l’école Paul-Langevin, le nouvel équipement a donc ouvert ses portes ce mardi, avec 273 m2 baignés de lumière et entre 8 000 et 10 000 documents. Une vaste salle, décloisonnée, accueille le public, avec un espace confortable réservé à la petite enfance. « 60 % des inscrits sont des enfants », explique la directrice en rappelant que, depuis la fermeture, « les équipes ont toujours été là, toujours actives », malgré les difficultés. Les livres pour le jeune public tiennent une grande place sur les étagères et une salle d’animation permettra d’accueillir les classes, d’organiser les projections ou de renouer avec l’heure du conte. Un portillon permet aux enfants de l’école Paul-Langevin d’avoir accès à la médiathèque sans passer par la rue. « Les étudiants pourront également venir y travailler », poursuit la directrice, en félicitant Caroline Very-Mathieu, responsable du pôle des bibliothèques des quartiers, pour le travail accompli.
Croisé devant le bâtiment modulaire, Youssef est ravi de cette réouverture. Située rue Edgar-Poe, la médiathèque Marc-Bernard est ouverte mercredi et samedi, de 10 h à 17 h et mardi, jeudi, vendredi, de 13 h à 17 h. Un équipement modulaire accueille le public à Pissevin, avec entre 8 000 et 10000 documents dans 273 m2 baignés de lumière. Stéphane Cerri scerri@midilibre.com
Projet Où sera installée la nouvelle médiathèque Marc-Bernard qui ouvrira ses portes en 2029 ? La réflexion est toujours en cours et la question n’est pas tranchée. « On y travaille, explique Valérie Travier. Il faut un travail collaboratif entre la direction des bâtiments et la direction de la culture. » « Nous avons déjà eu deux réunions avec le préfet et la Direction régionale des a�aires culturelles », poursuit Daniel-Jean Valade. « Di�érentes emprises sont possibles, mais aujourd’hui, le choix n’est pas fixé, mais l’ambition reste la centralité de l’équipement », selon Claude de Girardi. « L’idée est de se concentrer sur un bâtiment de grande ampleur, pour avoir un équipement qui rayonne au-delà de Pissevin et Valdegour », explique Mathias Nieps. L’emplacement est égalementlié « aux enquêtes environnementales, compensation des sols, protection contre les inondations », rappelle Jean-Marc Campello, conseiller municipal déléguéaux bâtiments municipaux.
Mercredi 05 novembre 2025https://kiosque.midilibre.fr/reader/55e84a8e-845d-44da-88ed-ac1187f3...
"Côté syndical, la nouvelle de la recapitalisation a été accueillie avec prudence, d’autant plus qu’elle n’a toujours pas été confirmée publiquement par l’actionnaire. «Pour Bernard Arnault, recapitaliser était une obligation légale [en raison de l’ampleur des pertes subies par le groupe, ndlr]. Faute de cela, la société aurait pu être soumise à un risque de dissolution», prévient auprès de Libération Aymeric Renou, le délégué du Syndicat national des journalistes (SNJ). Mais selon lui, «cela ne veut pas dire que la perspective d’une cession disparaît : il est possible aussi que LVMH habille la mariée pour mieux la vendre».
Fin septembre, les salariés avaient voté à une large majorité en faveur d’une grève, renouvelée quelques jours plus tard et motivée par les rumeurs d’une reprise par Vincent Bolloré mais aussi par le non-remplacement en CDI de 17 journalistes partis dans le cadre d’une première «restructuration». Une réunion plénière entre la direction de la rédaction et les journalistes devrait avoir lieu ce jeudi. Elle sera l’occasion de faire le point sur tous les dossiers brûlants."
LOCALE
RépondreSupprimerMédiathèque provisoire Marc‐Bernard, «un peu dʼoxygène » à Pissevin
Une médiathèque en 2029
« Vous aviez peur que cela ressemble à une cabane en bois », plaisante ValérieTravier, directrice des bibliothèques de Nîmes, qui inaugurait ce mardi 4 novembre la médiathèque provisoire Marc-Bernard à Pissevin, à Nîmes. Il y a
deux ans et demi, la médiathèque du quartier fermait ses portes sur la dalle Debussy, cernée par les trafiquants de drogue.
Près de l’école Paul-Langevin, le nouvel équipement a donc ouvert ses portes ce mardi, avec 273 m2 baignés de lumière et entre 8 000 et 10 000 documents. Une vaste salle, décloisonnée, accueille le public, avec un espace confortable
réservé à la petite enfance. « 60 % des inscrits sont des enfants », explique la directrice en rappelant que, depuis la fermeture, « les équipes ont toujours été
là, toujours actives », malgré les difficultés.
Les livres pour le jeune public tiennent une grande place sur les étagères et une salle d’animation permettra d’accueillir les classes, d’organiser les projections
ou de renouer avec l’heure du conte. Un portillon permet aux enfants de l’école Paul-Langevin d’avoir accès à la médiathèque sans passer par la rue. « Les étudiants pourront également venir y travailler », poursuit la directrice, en
félicitant Caroline Very-Mathieu, responsable du pôle des bibliothèques des quartiers, pour le travail accompli.
Croisé devant le bâtiment modulaire, Youssef est ravi de cette réouverture.
Située rue Edgar-Poe, la médiathèque Marc-Bernard est ouverte mercredi et
samedi, de 10 h à 17 h et mardi, jeudi, vendredi, de 13 h à 17 h.
Un équipement modulaire accueille le public à Pissevin, avec entre 8 000 et 10000 documents dans 273 m2 baignés de lumière.
Stéphane Cerri
scerri@midilibre.com
Projet Où sera installée la nouvelle médiathèque Marc-Bernard qui ouvrira ses portes en 2029 ? La réflexion est toujours en cours et la question n’est pas
tranchée. « On y travaille, explique Valérie Travier. Il faut un travail collaboratif
entre la direction des bâtiments et la direction de la culture. » « Nous avons déjà
eu deux réunions avec le préfet et la Direction régionale des a�aires culturelles
», poursuit Daniel-Jean Valade. « Di�érentes emprises sont possibles, mais
aujourd’hui, le choix n’est pas fixé, mais l’ambition reste la centralité de
l’équipement », selon Claude de Girardi. « L’idée est de se concentrer sur un
bâtiment de grande ampleur, pour avoir un équipement qui rayonne au-delà de
Pissevin et Valdegour », explique Mathias Nieps. L’emplacement est égalementlié « aux enquêtes environnementales, compensation des sols, protection contre
les inondations », rappelle Jean-Marc Campello, conseiller municipal déléguéaux bâtiments municipaux.
Mercredi 05 novembre 2025https://kiosque.midilibre.fr/reader/55e84a8e-845d-44da-88ed-ac1187f3...
Tiens François, ton "pote" remet le couvert...
RépondreSupprimer«Habiller la mariée»
"Côté syndical, la nouvelle de la recapitalisation a été accueillie avec prudence, d’autant plus qu’elle n’a toujours pas été confirmée publiquement par l’actionnaire. «Pour Bernard Arnault, recapitaliser était une obligation légale [en raison de l’ampleur des pertes subies par le groupe, ndlr]. Faute de cela, la société aurait pu être soumise à un risque de dissolution», prévient auprès de Libération Aymeric Renou, le délégué du Syndicat national des journalistes (SNJ). Mais selon lui, «cela ne veut pas dire que la perspective d’une cession disparaît : il est possible aussi que LVMH habille la mariée pour mieux la vendre».
Fin septembre, les salariés avaient voté à une large majorité en faveur d’une grève, renouvelée quelques jours plus tard et motivée par les rumeurs d’une reprise par Vincent Bolloré mais aussi par le non-remplacement en CDI de 17 journalistes partis dans le cadre d’une première «restructuration». Une réunion plénière entre la direction de la rédaction et les journalistes devrait avoir lieu ce jeudi. Elle sera l’occasion de faire le point sur tous les dossiers brûlants."
https://www.liberation.fr/economie/medias/bernard-arnault-renfloue-les-caisses-du-parisien-les-salaries-esperent-la-fin-de-la-menace-bollore-20251104_MSLTGKFFTFGUZFJI6IQWP5O2DI/