"À Sagriès, hameau de 200 habitants, le plus isolé, un nouveau lieu décrispe les habitudes depuis presque deux ans, sur la seule bonne volonté d’une poignée d’habitants. À la fois café associatif, lieu de rencontres, salle d’exposition et de jeux de société, espace pour des ateliers en tout genre, le P’tit Moutas ouvre ses portes quatre fois par semaine.
A lire aussi : En pleine croissance, les tiers-lieux dynamisent les territoires isolés À l’origine de ce projet, le propriétaire des lieux, François Reboul, vigneron, souhaitait rénover une ancienne grange à condition d’en faire « un lieu convivial », explique Antoine Chaix, président de l’association le P’tit Moutas. « À ce moment-là, c’était après le Covid, nous étions plusieurs à réfléchir à la proposition. Faire un espace de “coworking”, une épicerie, une salle d’art. Nous nous sommes interrogés. Nous sommes partis sur l’idée d’un lieu pluriel. C’est un café associatif mais pas que… », explique le responsable tandis que ce lundi-là, le lieu commence à se remplir progressivement. « C’est avant tout un lieu des possibles ! »
Deux soirs par semaine, Pascale Reboul (sœur du vigneron), l’une des bénévoles, y vend les pains qu’elle confectionne dans le fournil d’à côté, tout en s’occupant du service derrière le comptoir. Un maraîcher livre les commandes le jeudi. « Notre idée de base, c’était de faire revire Sagriès », poursuit Antoine Chaix, qui ne s’attendait pas à un tel succès.
Dans le café, des adhérents se sont installés pour jouer aux cartes• Florence Demeusy pour La Vie En quelques mois d’existence, le P’tit Moutas a enregistré 600 adhésions (indispensables pour pouvoir y consommer ou participer à des activités), dont certaines ont été prises par des habitants de villages voisins. « Il n’y a plus d’école, l’église n’est quasiment jamais en activité… Donc le seul lieu pour pouvoir faire du lien, c’est ici, commente Stan Alaguillaume, le trésorier. Et c’est à l’initiative d’habitants, de citoyens. C’est aussi ça qui est intéressant dans cette histoire : le faire-ensemble. » Même si lui observe bien que tous les habitants du village n'ont pas adhéré à cette initiative : « Le lieu est plutôt fréquenté par des habitants récents. Les plus anciens n’osent pas vraiment venir, ce n’est pas évident pour tout le monde. Ce n’est pas un commerce ordinaire. » (…)
"Le réseau ferroviaire français s’étend sur 30 000 km de voies, faisant partie des plus anciens d’Europe. Bien que la SNCF Réseau en assure la gestion, ces infrastructures restent la propriété de l’État. Actuellement, elles se dégradent de plus en plus et sans intervention, près de 10 000 kilomètres de lignes pourraient fermer d'ici à dix ans, dont près de 1 000 en Occitanie. Un constat qui suscite l’indignation. « Plus de 70 % de notre réseau ferré est menacé dans notre région. Le rail est ma priorité, il est moins polluant, moins coûteux et plus sécure », assure Carole Delga.
D’ailleurs, par sa volonté, l’Occitanie a mis en place des mesures fortes, notamment les 14 millions de billets à un euro vendus ces dernières années, facilitant l’accès au train pour tous. « Le train lutte contre l’enfermement social et favorise l’emploi. Puis, nous sommes ravis, car la fréquentation ferroviaire régionale a augmenté de 68 % », ajoute la présidente de la Région.
Ce mercredi 11 juin, Carole Delga a présenté l’appel à la mobilisation nommée « Petite ligne, grande cause », aux côtés de Jean-Luc Gibelin, vice-président en charge des transports, Vincent Garel et Benjamin Assié. Une pétition est déjà en ligne sur le site de la Région. L’objectif est de faire pression sur le gouvernement pour obtenir un engagement financier à la hauteur des enjeux. Actuellement, l’État consacre 3 milliards d’euros par an à SNCF Réseau. Il faudrait 2 milliards de plus pour enrayer la dégradation continue du réseau." (…)
« un café associatif, mais pas que… »
RépondreSupprimer"À Sagriès, hameau de 200 habitants, le plus isolé, un nouveau lieu décrispe les habitudes depuis presque deux ans, sur la seule bonne volonté d’une poignée d’habitants. À la fois café associatif, lieu de rencontres, salle d’exposition et de jeux de société, espace pour des ateliers en tout genre, le P’tit Moutas ouvre ses portes quatre fois par semaine.
A lire aussi : En pleine croissance, les tiers-lieux dynamisent les territoires isolés
À l’origine de ce projet, le propriétaire des lieux, François Reboul, vigneron, souhaitait rénover une ancienne grange à condition d’en faire « un lieu convivial », explique Antoine Chaix, président de l’association le P’tit Moutas. « À ce moment-là, c’était après le Covid, nous étions plusieurs à réfléchir à la proposition. Faire un espace de “coworking”, une épicerie, une salle d’art. Nous nous sommes interrogés. Nous sommes partis sur l’idée d’un lieu pluriel. C’est un café associatif mais pas que… », explique le responsable tandis que ce lundi-là, le lieu commence à se remplir progressivement. « C’est avant tout un lieu des possibles ! »
Deux soirs par semaine, Pascale Reboul (sœur du vigneron), l’une des bénévoles, y vend les pains qu’elle confectionne dans le fournil d’à côté, tout en s’occupant du service derrière le comptoir. Un maraîcher livre les commandes le jeudi. « Notre idée de base, c’était de faire revire Sagriès », poursuit Antoine Chaix, qui ne s’attendait pas à un tel succès.
Dans le café, des adhérents se sont installés pour jouer aux cartes• Florence Demeusy pour La Vie
En quelques mois d’existence, le P’tit Moutas a enregistré 600 adhésions (indispensables pour pouvoir y consommer ou participer à des activités), dont certaines ont été prises par des habitants de villages voisins. « Il n’y a plus d’école, l’église n’est quasiment jamais en activité… Donc le seul lieu pour pouvoir faire du lien, c’est ici, commente Stan Alaguillaume, le trésorier. Et c’est à l’initiative d’habitants, de citoyens. C’est aussi ça qui est intéressant dans cette histoire : le faire-ensemble. » Même si lui observe bien que tous les habitants du village n'ont pas adhéré à cette initiative : « Le lieu est plutôt fréquenté par des habitants récents. Les plus anciens n’osent pas vraiment venir, ce n’est pas évident pour tout le monde. Ce n’est pas un commerce ordinaire. »
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https://www.lavie.fr/actualite/solidarite/gard-comment-un-cafe-associatif-a-recree-du-lien-social-dans-un-village-99798.php
"Le réseau ferroviaire français s’étend sur 30 000 km de voies, faisant partie des plus anciens d’Europe. Bien que la SNCF Réseau en assure la gestion, ces infrastructures restent la propriété de l’État. Actuellement, elles se dégradent de plus en plus et sans intervention, près de 10 000 kilomètres de lignes pourraient fermer d'ici à dix ans, dont près de 1 000 en Occitanie. Un constat qui suscite l’indignation. « Plus de 70 % de notre réseau ferré est menacé dans notre région. Le rail est ma priorité, il est moins polluant, moins coûteux et plus sécure », assure Carole Delga.
RépondreSupprimerD’ailleurs, par sa volonté, l’Occitanie a mis en place des mesures fortes, notamment les 14 millions de billets à un euro vendus ces dernières années, facilitant l’accès au train pour tous. « Le train lutte contre l’enfermement social et favorise l’emploi. Puis, nous sommes ravis, car la fréquentation ferroviaire régionale a augmenté de 68 % », ajoute la présidente de la Région.
Ce mercredi 11 juin, Carole Delga a présenté l’appel à la mobilisation nommée « Petite ligne, grande cause », aux côtés de Jean-Luc Gibelin, vice-président en charge des transports, Vincent Garel et Benjamin Assié. Une pétition est déjà en ligne sur le site de la Région. L’objectif est de faire pression sur le gouvernement pour obtenir un engagement financier à la hauteur des enjeux. Actuellement, l’État consacre 3 milliards d’euros par an à SNCF Réseau. Il faudrait 2 milliards de plus pour enrayer la dégradation continue du réseau."
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https://www.objectifgard.com/gard/occitanie-carole-delga-appelle-a-la-mobilisation-70-du-reseau-ferre-menace-dans-la-region-148781.php
https://www.objectifgard.com/politique/bagnolsceze-la-gauche-savance-unie-pour-les-municipales-149149.php?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwQ0xDSwLADvVleHRuA2FlbQIxMQABHt6YfSPV8k4IEiqDuMdVdS6o1uPFmdmwKemsQ86jX9SQZznQgTWQHdVzOT8l_aem_Ub_7ldUCgjX_hLkwccsA2Q#Echobox=1750268886
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