Fouilles surprises : la police sʼinvite aux portes des collèges et lycées
« C’est une bonne initiative, mais on ne se sent pas dans l’insécurité », déclarent Chloé et Tania, qui étudient la pharmacie au lycée Jean-Mermoz à Montpellier. De façon aléatoire, inopinée, les opérations de fouilles de sacs devant les établissements scolaires se multiplient à la recherche d’armes blanches, de stupéfiants.
« Plus de dissuasion »
Une organisation qui nécessite une programmation en lien avec les chefs d’établissement qui peuvent solliciter de tels contrôles, si des tensions dansl’enceinte de l’établissement se font sentir ou viennent à se déclarer sur lesréseaux sociaux. Une mesure dont l’efficacité reste à prouver pour le moment. « Il faut sans doute plus de dissuasion, plus de sanctions », avait commenté,jeudi 27 mars, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. « Il y a une banalisation de l’usage des armes qui débouche sur des drames épouvantables », déploraitalors Élisabeth Borne, ministre de l’Éducation nationale.
Les syndicats mitigés
De leur côté, les syndicats tels que le Snes-FSU dénoncent le caractère « médiatique » de ces opérations de contrôles « à des fins politiques de la politique sécuritaire du gouvernement ». S’inquiétant des « dérives possibles », lereprésentant Snes-FSU 34, Guillaume Marsault, souhaite que l’on s’attache davantage à la prévention, « et à la remise sur pied du service public de proximité, dont le renforcement des personnels de santé dans les établissements scolaires. Le Covid a révélé et aggravé des pathologies dont onpaie désormais les conséquences », alerte-t-il. Mardi dernier, pour la deuxième matinée consécutive devant le lycée JeanMermoz, sept effectifs ont été déployés entre 7 h 15 et 8 h, sous la direction dumajor Jarlet, adjointe au commandant en chef des unités de police secours. Et sous l’œil plus avisé qu’amusé de Laurent Arbault, proviseur, bras croisés auniveau des deux tourniquets qui assurent le filtrage des élèves grâce à leurbadge personnel : « Ce n’est pas la première fois et cela n’est pas en lien avecdes faits qui auraient eu lieu dans l’établissement ». N’entre pas qui veut, « celuiqui n’a pas son badge est prié de retourner chez lui », commente le proviseur. En plus de ces fouilles organisées, il est demandé aux chefs d’établissement de « convoquer systématiquement » des conseils de discipline, « particulièrement encas de port ou d’introduction d’arme blanche dans l’établissement ». Ce mardi matin, tout élève porteur d’une telle arme, qu’il soit mineur ou majeur, pouvaitainsi faire l’objet d’une mise en garde à vue immédiate. « Notre présence ici viseavant tout à assurer la sécurité et à affirmer notre visibilité dans un but dedissuasion, tempère le major Jarlet. Nous veillons à ce que les lycéens – nosenfants – puissent se rendre en cours en toute sécurité, tout comme les parentsqui les déposent doivent pouvoir le faire en toute confiance. » Agissant en soutien de l’Éducation nationale qui n’a pas autorité pour procéderà ce genre de contrôle, les vérifications se déroulent dans l’indolenceadolescente la plus totale. « Les élèves sont très coopératifs, certains arriventmême avec leur sac déjà ouvert, par habitude. Ils savent que c’est une démarche mise en place pour leur protection. » (…)
Lundi 05 mai 2025 https://kiosque.midilibre.fr/reader/3fc00a07-8c5d-46fc-94b0-baa3677
"Il aura fallu plus d’un an, depuis les premières révélations de la cellule investigation de Radio France et du journal Le Monde, pour que les autorités contraignent Nestlé à se conformer à la loi. Après un nouvel épisode de contamination dans l’usine, les hauts dirigeants de Nestlé Waters, la filiale eau du géant suisse de l’agroalimentaire, ont été convoqués en fin d’après-midi par le préfet du Gard, Jérôme Bonet. Lors de ce rendez-vous, ce dernier a remis à la directrice de Nestlé Waters, Muriel Liénau, une lettre de mise en demeure, ordonnant le retrait de l’ensemble des systèmes de filtration interdits au sein de son usine de Vergèze, où est produite la célèbre marque Perrier." (…)
LOCALE « On va continuer à se battre » : le monde politique mobilisé pour Perrier
"Sa décision était autant attendue que redoutée par les salariés de l’usine Perrier à Vergèze. Ce mercredi 7 mai, le préfet du Gard Jérôme Bonet a réuni l’ensemble des élus locaux concernés par le dossier pour leur faire part de la « mise en demeure ce jour, de la société Nestlé Waters Supply Sud, de retirer dans un délai de deux mois les filtres d’un diamètre de 0,2 micron ».
La consommation des bouteilles Perrier commercialisées ne « présente aucun risque » précise la préfecture
Considérant qu’à « la suite de la mission d’inspection diligentée en mai 2024 sur le site de production d’eau minérale naturelle “Perrier” à Vergèze et au regard des éléments transmis en réponse par l’exploitant», le préfet Bonet précise qu’il « ressort des analyses de l’ARS Occitanie que ces traitements modifient les caractéristiques microbiologiques de l’eau, en contradiction avec la réglementation applicable à la production d’eau minérale naturelle ». Les agissements de société Nestlé Waters étaient en effet depuis plusieurs moisau cœur d’une enquête face à des soupçons de fraude commerciale quant àl’utilisation de l’appellation « eau minérale naturelle », qui doit, selon le cadrelégal ne pas avoir recours à d’éventuels traitements. Cependant, insiste le préfet du Gard, la consommation des bouteilles Perrier commercialisées « jusqu’à cejour ne présente aucun risque sanitaire ».
Le groupe Nestlé « face à ses responsabilités »
Pour Laurent Burgoa, président de la commission d’enquête du Sénat sur les eaux en bouteille, la décision de Jérôme Bonet est « responsable et sage ». Le sénateur estime en effet qu’elle « met le groupe industriel Nestlé devant ses responsabilités pour continuer à produire en toute légalité l’eau pétillante qui fait la renommée de la France tout en interdisant la microfiltration à 0,2 micron ». Le député de la circonscription, Nicolas Meizonnet, ne cache pas, pour sa part, son inquiétude pour l’avenir des salariés de Perrier : « Ce qui m’intéresse, c’estde sauver ce fleuron industriel », affirme le représentant du Rassemblement national, appuyant sur les « mille emplois directs, tout autant d’indirects, tous lessous-traitants » qui sont concernés. « La décision du préfet, c’est quand même un coup de massue », avoue le député d’extrême droite, qui voit, cependant,dans les mots du représentant de l’État « une fenêtre de tir est assez étroite, une possibilité pour l’industriel de démontrer qu’il est capable de produire de l’eauqui conserve à la fois ses qualités minérales et qui soit, sur le plan sanitaire, impeccable »." (…)
(…) « Sʼil nʼy a plus dʼappellation “eau minérale naturelle”, ilnʼy a plus de verrerie non plus »
De son côté, Pascale Fortunat-Deschamps, maire de Vergèze où se situe l’usine Perrier, explique que cette décision était « redoutée ». « Mais je comprends ladécision du préfet qui veut que le consommateur ne soit pas dupé par une étiquette qui ne correspond pas à la qualité réelle de l’eau », poursuit-elle. Pourelle, « la balle est maintenant du côté de Nestlé pour se remettre en conformité», tout en soulevant un point non négligeable : la qualité de l’eau produite, unefois les filtres changés. « Je ne sais pas si l’eau sans microfiltres, elle peut être sanitairement sans risque puisque ces microfiltres étaient censés protéger desbactéries et des pollutions ponctuelles qu’il pouvait y avoir dans l’eau. Donc je vais me rapprocher de la présidente du groupe Nestlé Waters pour avoir cesréponses-là », précise-t-elle. D’autant que la qualité de l’eau n’est pas sa seule inquiétude. Elle évoque notamment les 160 salariés de la verrerie du Languedoc (lire ci-contre), quiproduisent les fameuses bouteilles vertes de la marque d’eau gazeuse. « S’il n’ya plus d’appellation “eau minérale naturelle”, il n’y a plus de verrerie non plus. Donc il faut bien évaluer le bénéfice risque et vérifier si, au niveau de notreréglementation, on ne peut pas avoir un petit peu plus de souplesse, puisquel’eau qui est importée des États-Unis par exemple, n’est pas du tout assujettie àcette réglementation de microfiltration à 0,8 micron. » Une modification de la législation soulevée par d’autres élus, dont Philippe Gras,le président de la Communauté de communes Rhony Vistre Vidourle et maire de Codognan, petite commune de 2 500 habitants accolée à celle de Vergèze et oùnombreux travaillent à l’usine Perrier. « Cela fait des mois que l’on attend que leciel nous tombe sur la tête, mais là, rien n’est définitif. Nestlé doit juste changer ses filtres pour qu’ils respectent la réglementation. Et le Préfet se dit potentiellement ouvert à faire évoluer la réglementation. Donc cela peut aller vers du positif, et en tant qu’élu, on continuera à se battre », assure-t-il,regrettant toutefois une communication parfois obscure entre l’administration et le groupe Nestlé Waters. Contactés, les représentants des salariés de l’usine Perrier de Vergèze n’ont passouhaité s’exprimer avant d’avoir rencontré leur direction."
Jeudi 08 mai 2025 https://kiosque.midilibre.fr/reader/71ac7b9d-1c06-4cd7-8b7b-7a01e9a...
Adieu Perrier, bonjour Maison Perrier? "L’eau minérale à la bouteille verte est plus que jamais en danger, alors que Nestlé Waters est sommé par la préfecture du Gard de changer son mode de filtration de l’eau d’ici trois mois. Faute de quoi, la multinationale suisse, au cœur d’un scandale liée à l’utilisation frauduleuse de traitements sur ses eaux minérales naturelles, risque de devoir dire adieu à sa marque plus que centenaire du sud de la France. Mais le groupe n’a pas dit son dernier mot avec le lancement, l’an dernier, d’une nouvelle marque : Maison Perrier.
Reprise du nom, du vert emblématique, et puis surtout des petites bulles : Maison Perrier capitalise sur sa grande sœur, mais sans s’embarrasser des mêmes obligations. Nestlé a trouvé le moyen de se libérer de la réglementation liée à l’exploitation de l’eau minérale naturelle, en proposant uniquement des boissons aromatisées. (…)
REGION
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« C’est une bonne initiative, mais on ne se sent pas dans l’insécurité », déclarent Chloé et Tania, qui étudient la pharmacie au lycée Jean-Mermoz à Montpellier.
De façon aléatoire, inopinée, les opérations de fouilles de sacs devant les établissements scolaires se multiplient à la recherche d’armes blanches, de stupéfiants.
« Plus de dissuasion »
Une organisation qui nécessite une programmation en lien avec les chefs
d’établissement qui peuvent solliciter de tels contrôles, si des tensions dansl’enceinte de l’établissement se font sentir ou viennent à se déclarer sur lesréseaux sociaux. Une mesure dont l’efficacité reste à prouver pour le moment.
« Il faut sans doute plus de dissuasion, plus de sanctions », avait commenté,jeudi 27 mars, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. « Il y a une banalisation de l’usage des armes qui débouche sur des drames épouvantables », déploraitalors Élisabeth Borne, ministre de l’Éducation nationale.
Les syndicats mitigés
De leur côté, les syndicats tels que le Snes-FSU dénoncent le caractère «
médiatique » de ces opérations de contrôles « à des fins politiques de la
politique sécuritaire du
gouvernement ». S’inquiétant des « dérives possibles », lereprésentant Snes-FSU 34, Guillaume Marsault, souhaite que l’on s’attache
davantage à la prévention, « et à la remise sur pied du service public de
proximité, dont le renforcement des personnels de santé dans les
établissements scolaires. Le Covid a révélé et aggravé des pathologies dont onpaie désormais les conséquences », alerte-t-il.
Mardi dernier, pour la deuxième matinée consécutive devant le lycée JeanMermoz, sept effectifs ont été déployés entre 7 h 15 et 8 h, sous la direction dumajor Jarlet, adjointe au commandant en chef des unités de police secours.
Et sous l’œil plus avisé qu’amusé de Laurent Arbault, proviseur, bras croisés auniveau des deux tourniquets qui assurent le filtrage des élèves grâce à leurbadge personnel : « Ce n’est pas la première fois et cela n’est pas en lien avecdes faits qui auraient eu lieu dans l’établissement ». N’entre pas qui veut, « celuiqui n’a pas son badge est prié de retourner chez lui », commente le proviseur.
En plus de ces fouilles organisées, il est demandé aux chefs d’établissement de «
convoquer systématiquement » des conseils de discipline, « particulièrement encas de port ou d’introduction d’arme blanche dans l’établissement ». Ce mardi
matin, tout élève porteur d’une telle arme, qu’il soit mineur ou majeur, pouvaitainsi faire l’objet d’une mise en garde à vue immédiate. « Notre présence ici viseavant tout à assurer la sécurité et à affirmer notre visibilité dans un but dedissuasion, tempère le major Jarlet. Nous veillons à ce que les lycéens – nosenfants – puissent se rendre en cours en toute sécurité, tout comme les parentsqui les déposent doivent pouvoir le faire en toute confiance. »
Agissant en soutien de l’Éducation nationale qui n’a pas autorité pour procéderà ce genre de contrôle, les vérifications se déroulent dans l’indolenceadolescente la plus totale. « Les élèves sont très coopératifs, certains arriventmême avec leur sac déjà ouvert, par habitude. Ils savent que c’est une démarche mise en place pour leur protection. »
(…)
Lundi 05 mai 2025
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PERRIER, JE NE BOIRAIS PLUS DE TON EAU...
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https://www.francetvinfo.fr/environnement/pollution/qualite-de-l-eau/perrier-vittel-contrex-hepar-les-prefets-ordonnent-a-nestle-le-retrait-des-filtres-interdits-de-toutes-ses-usines-francaises_7233291.html
https://www.objectifgard.com/actualites/vergeze-le-prefet-du-gard-donne-un-dernier-sursis-a-perrier-pour-exploiter-sa-source-deau-minerale-146867.php
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"Sa décision était autant attendue que redoutée par les salariés de l’usine
Perrier à Vergèze. Ce mercredi 7 mai, le préfet du Gard Jérôme Bonet a
réuni l’ensemble des élus locaux concernés par le dossier pour leur faire part de la « mise en demeure ce jour, de la société Nestlé Waters Supply Sud, de retirer dans un délai de deux mois les filtres d’un diamètre de 0,2 micron ».
La consommation des bouteilles Perrier commercialisées ne « présente aucun risque » précise la
préfecture
Considérant qu’à « la suite de la mission d’inspection diligentée en mai 2024 sur le site de production d’eau minérale naturelle “Perrier” à Vergèze et au regard des éléments transmis en réponse par l’exploitant», le préfet Bonet précise qu’il
« ressort des analyses de l’ARS Occitanie que ces traitements modifient les caractéristiques microbiologiques de l’eau, en contradiction avec la
réglementation applicable à la production d’eau minérale naturelle ».
Les agissements de société Nestlé Waters étaient en effet depuis plusieurs moisau cœur d’une enquête face à des soupçons de fraude commerciale quant àl’utilisation de l’appellation « eau minérale naturelle », qui doit, selon le cadrelégal ne pas avoir recours à d’éventuels traitements. Cependant, insiste le préfet du Gard, la consommation des bouteilles Perrier
commercialisées « jusqu’à cejour ne présente aucun risque sanitaire ».
Le groupe Nestlé « face à ses responsabilités »
Pour Laurent Burgoa, président de la commission d’enquête du Sénat sur les eaux en bouteille, la décision de Jérôme Bonet est « responsable et sage ». Le sénateur estime en effet qu’elle « met le groupe industriel Nestlé devant ses responsabilités pour continuer à produire en toute légalité l’eau pétillante qui
fait la renommée de la France tout en interdisant la microfiltration à 0,2 micron ».
Le député de la circonscription, Nicolas Meizonnet, ne cache pas, pour sa part, son inquiétude pour l’avenir des salariés de Perrier : « Ce qui m’intéresse, c’estde sauver ce fleuron industriel », affirme le représentant du Rassemblement
national, appuyant sur les « mille emplois directs, tout autant d’indirects, tous lessous-traitants » qui sont concernés. « La décision du préfet, c’est quand même
un coup de massue », avoue le député d’extrême droite, qui voit, cependant,dans les mots du représentant de l’État « une fenêtre de tir est assez étroite, une
possibilité pour l’industriel de démontrer qu’il est capable de produire de l’eauqui conserve à la fois ses qualités minérales et qui soit, sur le plan sanitaire,
impeccable »."
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(…)
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De son côté, Pascale Fortunat-Deschamps, maire de Vergèze où se situe l’usine Perrier, explique que cette décision était « redoutée ». « Mais je comprends ladécision du préfet qui veut que le consommateur ne soit pas dupé par une
étiquette qui ne correspond pas à la qualité réelle de l’eau », poursuit-elle. Pourelle, « la balle est maintenant du côté de Nestlé pour se remettre en conformité», tout en soulevant un point non négligeable : la qualité de l’eau produite, unefois les filtres changés. « Je ne sais pas si l’eau sans microfiltres, elle peut être sanitairement sans risque puisque ces microfiltres étaient censés protéger desbactéries et des pollutions ponctuelles qu’il pouvait y avoir dans l’eau. Donc je
vais me rapprocher de la présidente du groupe Nestlé Waters pour avoir cesréponses-là », précise-t-elle.
D’autant que la qualité de l’eau n’est pas sa seule inquiétude. Elle évoque
notamment les 160 salariés de la verrerie du Languedoc (lire ci-contre), quiproduisent les fameuses bouteilles vertes de la marque d’eau gazeuse. « S’il n’ya plus d’appellation “eau minérale naturelle”, il n’y a plus de verrerie non plus.
Donc il faut bien évaluer le bénéfice risque et vérifier si, au niveau de notreréglementation, on ne peut pas avoir un petit peu plus de souplesse, puisquel’eau qui est importée des États-Unis par exemple, n’est pas du tout assujettie àcette réglementation de microfiltration à 0,8 micron. »
Une modification de la législation soulevée par d’autres élus, dont Philippe Gras,le président de la Communauté de communes Rhony Vistre Vidourle et maire de
Codognan, petite commune de 2 500 habitants accolée à celle de Vergèze et oùnombreux travaillent à l’usine Perrier. « Cela fait des mois que l’on attend que leciel nous tombe sur la tête, mais là, rien n’est définitif. Nestlé doit juste changer
ses filtres pour qu’ils respectent la réglementation. Et le Préfet se dit
potentiellement ouvert à faire évoluer la réglementation. Donc cela peut aller vers du positif, et en tant qu’élu, on continuera à se battre », assure-t-il,regrettant toutefois une communication parfois obscure entre l’administration et
le groupe Nestlé Waters.
Contactés, les représentants des salariés de l’usine Perrier de Vergèze n’ont passouhaité s’exprimer avant d’avoir rencontré leur direction."
Jeudi 08 mai 2025
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https://infoccitanie.fr/vergeze-carole-delga-reagit-a-la-mise-en-demeure-de-perrier-par-le-prefet-du-gard/
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Reprise du nom, du vert emblématique, et puis surtout des petites bulles : Maison Perrier capitalise sur sa grande sœur, mais sans s’embarrasser des mêmes obligations. Nestlé a trouvé le moyen de se libérer de la réglementation liée à l’exploitation de l’eau minérale naturelle, en proposant uniquement des boissons aromatisées. (…)
https://www.liberation.fr/economie/conso/maison-perrier-ou-comment-nestle-cherche-a-sortir-la-bouteille-verte-des-eaux-troubles-20250509_XZ4QPCCL2NBS5GDKEVNKCOUL3Y/