"Fatche de c..." Quelle image donnons-nous au monde entier ! Les 2 groupes qui perdent des députés s'allient pour conserver la présidence de l'assemblée. Aujourd'hui, on bourre les urnes. Pourquoi les scrutateurs n'étaient que RN et Renaissance ? Qu'ont-ils fait ou pas fait ? |
Projet PériclÚs, acronyme : Patriotes/Enracinés/Résistants/
RépondreSupprimerIdentitaires/Chrétiens/Libéraux/Européens/Souverainistes
"RĂ©digĂ© Ă la maniĂšre dâun business plan de start-up, le document Ă©laborĂ© par le milliardaire Pierre-Ădouard StĂ©rin et ses proches au sein de PĂ©riclĂšs dĂ©crit, Ă©tape par Ă©tape, lâinstallation Ă tous les Ă©chelons du pouvoir dâune alliance entre lâextrĂȘme droite et la droite libĂ©rale-conservatrice. LâHumanitĂ© en dĂ©voile de larges extraits qui, dans les circonstances politiques actuelles, sont plus que jamais dâintĂ©rĂȘt public."
(âŠ)
https://www.humanite.fr/politique/bien-commun/projet-pericles-le-document-qui-dit-tout-du-plan-de-pierre-edouard-sterin-pour-installer-le-rn-au-pouvoir
Le Rassemblement national Ă la peine
RĂ©pondreSupprimer"Quant au RN, il ressort quasiment bredouille. Aucun poste au bureau, aucune prĂ©sidence de commission thĂ©matique, seulement quelques places de vice-prĂ©sident de commission. Marine Le Pen dĂ©nonce les "magouilles" du camp prĂ©sidentiel, et un dĂ©ni de dĂ©mocratie de la part de la gauche. "Les Français jugeront", rĂ©pĂštent les dĂ©putĂ©s d'extrĂȘme droite, qui anticipent dĂ©jĂ une nouvelle dissolution dans un an.
Mais le RN n'a-t-il pas organisé son échec? Des élus de gauche en sont convaincus : "Ils se sont auto-sabordés", notamment lorsqu'ils ont voté pour des candidats La France insoumise à la vice-présidence."
https://www.francetvinfo.fr/elections/legislatives/nouvelle-assemblee-nationale-apres-trois-jours-d-elections-qui-a-obtenu-quoi_6678519.html
AU THĂĂTRE DE L'ASSEMBLĂE, LA COMIQUE DES "MAGOUILLES"...!
RĂ©pondreSupprimer"Le Rassemblement national (RN) avait lâhabitude de nier ses « dĂ©faites », mot prohibĂ© dans les rangs frontistes aprĂšs la dĂ©ception des lĂ©gislatives. VoilĂ le parti dâextrĂȘme droite qui, dĂ©sormais, feint de sâamuser de ses propres Ă©checs. Lors des votes qui ont eu lieu Ă lâAssemblĂ©e nationale, vendredi 19 juillet, afin de rĂ©partir les postes-clĂ©s de lâinstitution, personne nâa autant ri dans lâHĂ©micycle que Marine Le Pen.
La cheffe de file des dĂ©putĂ©s RN sâapprĂȘtait, pourtant, Ă perdre ses deux vice-prĂ©sidences, si prĂ©cieuses, depuis deux ans, pour asseoir la lĂ©gitimitĂ© de lâextrĂȘme droite. Surtout aprĂšs les passages sages et courtois au perchoir de SĂ©bastien Chenu, passĂ© maĂźtre dans lâart de faire connaĂźtre ses amitiĂ©s sur les bancs adverses. Mais pas de quoi rĂ©frĂ©ner lâhilaritĂ© de la triple candidate Ă la prĂ©sidentielle, ravie de voir ses opposants sâaffronter : les premiĂšres joutes de la lĂ©gislature ont ressemblĂ© Ă une bataille de chiffonniers entre la Macronie et la gauche, la premiĂšre accusant la seconde dâavoir acceptĂ© les voix du RN pour obtenir deux des six vice-prĂ©sidences en jeu.
Une allĂ©gresse Ă rebours de la mine noire affichĂ©e devant les camĂ©ras par la fille de Jean-Marie Le Pen, grondant contre les « manĆuvres » orchestrĂ©es par ses concurrents pour marginaliser les siens. Pour la premiĂšre fois sous la Ve RĂ©publique, le premier groupe de lâAssemblĂ©e (126 membres) nâa pas dĂ©crochĂ© le moindre des 22 postes qui composent le bureau de lâinstitution. « La clarification que voulait Emmanuel Macron est intervenue : nous sommes confrontĂ©s Ă une sorte de parti unique dont nous sommes en rĂ©alitĂ© la seule opposition », a dĂ©plorĂ© la dĂ©putĂ©e du Pas-de-Calais.
Souci de la « démocratie »
Pour Marine Le Pen, les responsables sont Ă gauche â coupables dâavoir assumĂ© un front rĂ©publicain au sein du Palais-Bourbon â et chez les macronistes â tenus par un accord avec la droite, qui rĂ©serve plusieurs postes-clĂ©s aux troupes de Laurent Wauquiez. « Les LR [Les RĂ©publicains] se sont vendus Ă Renaissance [dĂ©sormais Ensemble pour la RĂ©publique] qui les a achetĂ©s, cher », a-t-elle dĂ©noncĂ©, dans une colĂšre froide, quittant lâAssemblĂ©e, avant lâĂ©lection des douze secrĂ©taires.
Se posant en victime des « magouilles » de ses adversaires, Marine Le Pen justifie lâĂ©chec cinglant de son Ă©trange stratĂ©gie lors de lâĂ©lection des six vice-prĂ©sidents, Ă laquelle concourraient huit candidats (deux Ă lâextrĂȘme droite, deux Ă gauche, quatre au centre et Ă droite). Preuve de sa « transparence » et de son souci de la « dĂ©mocratie », le RN avait rapidement annoncĂ© les six noms cochĂ©s par ses dĂ©putĂ©s au premier tour du scrutin : deux reprĂ©sentants de chaque bloc pour assurer une « juste reprĂ©sentation ». Son bulletin, qui mentionnait « Thierry » Breton (le commissaire europĂ©en) et non « Xavier » Breton (le dĂ©putĂ© LR), nâa pas seulement fait rire. Il a fait pschitt, en condamnant sans doute lâex-Front national Ă repartir bredouille."
(âŠ)
https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/07/22/l-echec-du-rn-a-l-assemblee-nationale-le-resultat-d-une-etonnante-strategie_6255158_823448.html
{âŠ}
RĂ©pondreSupprimer"Cette rĂ©partition gĂ©ographique des victoires du NFP, et particuliĂšrement de la Fi, ressemble Ă la maniĂšre dont se diffusent les innovations dans lâhistoire de lâhumanitĂ©. Une innovation part dâun centre, actif et crĂ©atif, pour se dĂ©velopper dans dâautres centres urbains puis de ces centres vers encore des centres plus petits. Câest la logique du rĂ©seau urbain qui constitue nos sociĂ©tĂ©s et que lâon retrouve dans le dĂ©ploiement de la 4G, de la fibre, mais qui a dĂ©butĂ© avec lâinvention de lâĂ©criture.
Moins visibles (car le dĂ©coupage Ă©lectoral favorise parfois la droite) sont les nombreux territoires ruraux avec un passĂ© de gauche oĂč la rĂ©sistance Ă la montĂ© du RN demeure : ce sont les CĂ©vennes, les piĂ©monts de la DrĂŽme, lâAriĂšge, le Plateau des Milles Vaches, le centre Bretagne⊠des terres entre deux, des refuges ou des maquis peut-on dire.
La LozĂšre est assez emblĂ©matique de cette Ă©volution mĂȘlant hausse de la gauche dans les centres plus « urbains » et maintien dans des zones anciennement protestantes oĂč la gauche a Ă©tĂ© forte dans le passĂ©. Dans ces territoires ruraux, la gauche (socialiste) lâemporte grĂące Ă ses « villes » (Mende 12 000 hab, Marvejols 4 700 hab, Saint ChĂ©ly dâApcher 4 000 hab, la Canourgue 2 000 hab) et lâimplantation de la gauche issue de son passĂ© liĂ© au protestantisme, au rĂ©publicanisme, Ă la rĂ©sistance dans la partie sud-est du dĂ©partement.
Il y a enfin les circonscriptions acquises au RN qui se superposent Ă la carte de la concentration de la pauvretĂ© : le Nord, le Nord-Est et lâarc mĂ©diterranĂ©en. Ce sont les zones de la dĂ©sindustrialisation ou celles qui nâont pas rĂ©ellement connu lâindustrie. La carte des rĂ©sultats voit le brun sâĂ©taler de proche en proche comme une tache dâhuile, suivant les couloirs de circulation, le long de lâA6, A7, A9, A61 et A62. Quand on descend Ă une Ă©chelle plus fine, comme chez moi dans lâHĂ©rault, on sâaperçoit que les petites villes, bourgs centres (LodĂšve, Ganges, BĂ©darieux, Clermont-lâHĂ©rault, PĂ©zenas⊠moins de 10 000 hab) mettent la gauche en tĂȘte (avec cependant un RN bien plus haut quâĂ Montpellier) mais quâelles sont entourĂ©es de villages oĂč le vote RN est trĂšs fort. Le brassage social des villes, mĂȘme petites, rĂ©duit lâimpact du RN, lĂ oĂč il nây a pas de prĂ©sence dâimmigration. Je ne suis pas certain quâĂ Saint-Pierre-de-la-Fage, sur le plateau du Larzac, lâimmigration et la dĂ©linquance soient un problĂšme. La dĂ©monstration dâHervĂ© Le Bras est bien plus solide que celle de François Ruffin sur la sĂ©paration des tours et des bourgs."
[âŠ]
https://blogs.mediapart.fr/sebastien-rome/blog/220724/missive-depuis-le-midi-rouge-devenu-brun