mardi 2 octobre 2012

Pacte de stabilité : la démocratie en hypothèque

Pacte de stabilité : la démocratie en hypothèque


Lettre ouverte à nos parlementaires

Négocié dans le dos des parlements européen et nationaux, un double traité est sur le point d'entrer en vigueur : le TSCG et le MES . Il donne carte blanche à la Commission européenne, à la Banque Centrale et au Fonds Monétaire International (FMI) pour piloter, en lieu et place des gouvernements et des assemblées élues, les politiques économiques des Etats-membres. A travers ces textes, ce trio devient STATUTAIREMENT omnipotent, dispose d'une totale immunité et d'un pouvoir contraignant et permanent vis-à-vis des Etats de l'Union.

Utilisant la crise financière pour conforter leur emprise au détriment des populations, les grands financiers et les technocrates se servent de la dette comme occasion d'éliminer 200 ans d'acquis démocratiques. Ainsi, la sécurité sociale, l'assurance chômage, les caisses de retraite, les collectivités territoriales, etc. sont, sous prétexte d'équilibre budgétaire, directement visées. Non seulement ces mécanismes d'austérité pénaliseront les populations, mais ils ne pourront QUE conduire à la récession.

Loin de sauver l'Europe, les logiques de cette nouvelle gouvernance sont une recette pour sa destruction : flexibilité à outrance, mise en concurrence des peuples entre eux, exacerbation des nationalismes… En violation des règles mêmes de l'Union Européenne, ce double traité bafoue les principes fondamentaux de la démocratie.

C'est pourquoi, nous soussignés, citoyens de France et d'Europe, dénions par la présente à nos parlementaires le droit de ratifier en notre nom la Loi Organique de pilotage des finances publiques, prochainement débattue au parlement, qui scellerait l'entrée en vigueur du TSCG et du M.E.S. Si ce texte devait être ratifié contre la volonté du peuple et sans sa consultation, nous considérerions cette signature illégitime et ses engagements indus.

Nous demandons solennellement à nos élus de prendre connaissance approfondie des textes qui leur sont soumis afin de ne pas commettre l'irréparable : l'abandon du mandat qu'ils détiennent de leurs électeurs au profit d'instances n'ayant aucune légitimité démocratique.

Signatures :

Associations : « Le pays qu'on enchaîne » ; « Le temps des cerise » ;

L' intervention De Benjamin Mateaud sur la délib n°2 concernant le nombre (184 !) de conseillers communautaires


Conseil municipal d'Alès du samedi 29 septembre... par partisocialisteales