mardi 14 juillet 2009

Le mariage forcé



Le mariage forcé consiste à marier une personne (ou une communauté de communes) contre sa volonté.
Il est souvent organisé par un membre de la famille (souvent le père, parfois un maire) qui ne respecte pas voire ne se soucie pas du non consentement des autres.
Ceux qui tentent d'y échapper sont trés souvent confronté-e-s à une rupture familiale avec tous les dangers et les difficultés que cela peut engendrer.
Le mariage forcé se distingue du mariage blanc qui veut dire que 2 personnes décident de se marier pour des raisons diverses mais sans aucun projet de vie conjugale. Il est puni par la loi.

Avant un mariage forcé , il y a souvent des violences pour faire pression:
-des insultes fréquentes : tu es nul-le, tu es moche, tu es incapable de quoi que ce soit. Ces attaques ont pour objectif d’abimer l'estime de soi de la personne (ou de la commune) qui les subit;
-des coups, des privations de toutes sortes (retraits de délégations, remplacement de délégués,…);
Un mariage forcé peut avoir de lourdes conséquences:
-Des rapports sexuels non consentis, c'est à dire des viols (un entubage en quelque sorte);
-des dépressions nerveuses (le responsable ne risque rien, lui est déjà fou);
-des violences conjugales (des coups de krauss par exemple);
-une perte d'autonomie et de liberté;
-des grossesses non désirées (à moins que le débat ne soit stérile);
Si tu es concerné-e, tu ne dois pas rester seul-e, parles-en à une personne de ton entourage, une personne de confiance (écris au sous préfet)
Tu peux également signer les pétitions et aller aux réunions du collectif.

Le réboussier rebelle
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Citoyen d'anduze

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commentaire à "APPEL au courage..."

Que vous soyez heurté, M.Krauss, par le blog du reboussier n'a à mon sens aucune espèce d'importance.
Que vous le vouliez ou non, internet existe, les gens communiquent, en masse, les informations circulent, on échange, on partage, on invente ...
En tant qu'homme politique, il est donc naturel d'attirer sur vous les foudres ou les louanges de vos administrés...

Ces "attaques" dont vous parlez, ces blogs et autres sites internet devraient loin de vous heurter dans votre "égo" trouver un écho dans votre responsabilité citoyenne pour entendre cette tranche de la population grandissante qui n'a que faire de vos querelles d'écoliers entre maires ou entre administrés, mais qui s'inquiète sur leur avenir, sur la valeur de leur parole donnée par leur vote, et qui réclame sommes toutes d'être consultés dans les grandes décisions qui vont les engager, eux puis leurs enfants, dans leur avenir, dans un "vrai" débat citoyen respectueux de la démocratie.

Dans ce contexte, il est nullement question de "courage".
Il est question de responsabilité dans l'établissement d'un dialogue, d'une concertation, honnête et citoyenne, devant quelques 10 000 habitants qui s'interrogent aujourd'hui sur l'avenir de leur commune.

nicolas girardin
citoyen d'anduze
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JAZZ à JUNAS making-of mardi 14 juillet 2009

DEMAIN MERCREDI LES PREMIERS CONCERTS
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18h au Temple
avec Denis Badault solo
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21h aux carrieres
rencontre entre le free jazz et l'électro
avec:Akosh S. et eRikm duo
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L'oeil de l'éléphant
projet photo de Guy Le Querrec
avec M.Portal,H.Texier,L.Sclavis,J.P.Drouet
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ELOGE DU MASQUE

Peter KRAUSS nous dit "Ils n'osent pas se battre à visage découvert, ce sont des lâches !".
Sa culture aurait dû le retenir de dire une contre-vérité si flagrante...
Son argument a toujours été employé quand des puissants n'arrivaient pas à faire taire des insurgés, à commencer par l'exemple local des camisards de 1702 qui "n'osaient pas" affronter les dragons dans les plaines et "se cachaient lâchement" dans leurs montagnes pour attaquer la nuit, vous vous rendez compte ? Tant qu'ils ont utilisé les tactiques de la guérilla ils ont gagné, mais une fois enhardis par leurs premier succès ils ont essayé de sortir se battre à la manière conventionnelle de l'époque, et ils ont été ratatinés.

. Heureusement l'actuel conflit est moins tragique, il serait plutôt comique tant l'actuelle municipalité multiplie les bourdes.
Un exemple : quand Boni Iglésias avance masqué pour proposer l'intégration d'Anduze à la CAGA puis sort au dernier moment une demande de fusion totale des deux ensembles...
A moins qu'il n'ait découvert qu'au dernier moment que sa première idée (?) était mauvaise.
Et là ce serait la vérité qui aurait été masquée, on n'en sort pas.

Alors voici des photos choc :
- le Réboussier en chef dirigeant sournoisement la manoeuvre,

- deux Réboussiers (ou Réboussières, allez savoir avec leurs cachotteries) cherchant hypocritement à séduire des adjoints droits dans leurs bottes et se battant courageusement à visage découvert.




- et enfin un portrait d'un célèbre légume masqué, à lire ses propos on pourrait penser à un certain Maire, le masque permettant toute les fantaisies.


Le réboussierfontaineduplandebrie
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Enfin, le grand festival de Jazz à Junas va commencer!

Mercredi 15 juillet 20h30

Comme toujours, d'abord au Temple avec Denis Badault, pianiste et ancien directeur de l'Orchestre National de Jazz et esthète.
Sa musique, respecteuse des originaux de jazz, nous émeutera par sa subtilité et son inventivité. Motifs et reliefs créant un cadre poétique emprunt de liberté et d'infines possibles.
Du jazz translucide, tout en douceur et étonnement lequel se marie de façon sympathique avec l'ambiance spirituelle du Temple de Junas.

Attention au premier concert dans les carrières: c'est du scratch , de l'electro et du free jazz! eRikm est dans sa configuration habituelle, platines, vinyls et machines qui lui permettent de sampler et d'appliquer des effets à l'ensemble de ses sources sonores. Mais cette fois l'artiste va également pouvoir puiser dans le jeu du hongrois Akosh Szelevenyi, improvisant généralement au saxophone, mais aussi à partir de flûtes et de clarinettes. Electronique d'un coté , acoustique de l'autre, mais de part et d'autre un goût pour l'improvisation, ses risques et ses accidents, ses moments d'intense beauté aussi!

Une exemple typique du festival de Jazz à Junas: nous faire découvrir d'urgence de ce qui passe en musique jazzique en Europe!

Il y a quelques siècles que Hannibal traversait les Alpes avec ses éléphants.
Ce soir, le publique peut admirer une "récapitulation" de cet évenement:
L'Oeil de l'Eléphant mené par le plus célèbre photographe de jazz européen et français Guy Le Querrec d'oû ce titre fait réfèrence à un vieux proverbe africain qui voudrait que l'oeil de l'éléphant "shoote" chaque instant pour le vivre uniquement, comme si c'était la première et la dernière fois.
Raymond Depardon disait: "Guy est un grand tireur , il déclenche son appareil au bon moment, il a beaucoup travaillé là-dessus, il nous a tous complexés!" Et il continue:" Guy est le griot, le musicien et danseur; il aime les Africains, les gens, les femmes, la musique, les notes et les chansons.
Ce soir, Le Querrec va donc nous montrer ces photos essentielles et va les jeter dans les anciennes carrières sur un immense écran blanc, supporté au pied de la toile par un quator d' amis:
Michel Portal, Henri Texier, Louis Sclavis et Jean-Pierre Drouet, ces brettuers qui vont utiliser leur talent au plus haut niveau.
Leur accompagnement, le Jazz, ou simplement la musique qu'ils convoquent à chaque rencontre est d'abord un art de conversation, voire de la dispute au sens anciens.
Et tout cela va passer dans les anciennes carrières embellies par la lune et les rochers illuminés par la lumière, un événement exceptionel que les spectateurs vont long temps garder dans leurs mémoires!

envoyé par Ton merci

Junas au dessus de Sommieres à 40 minutes d'Anduze
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