lundi 6 avril 2009

lls sont venus me chercher Et il ne restait personne pour protester

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C'est vrai que tout ça arrive à petites doses et dans tous les domaines !

C'est peut-être le moment de se rappeler des paroles de Martin Niemöller, pasteur protestant, arrêté en 1937 et envoyé au camp de concentration de Sachsenhausen puis transféré en 1941 au camp de concentration de Dachau :
Quand ils sont venus chercher les communistes, Je n’ai rien dit, Je n’étais pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, Je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les juifs, Je n’ai pas protesté, Je n’étais pas juif.
Quand ils sont venus chercher les catholiques, Je n’ai pas protesté, Je n’étais pas catholique.
Puis ils sont venus me chercher Et il ne restait personne pour protester.

Envoyé par TGV
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Rétrospectivement, j'ai eu peur, très peur...

Dans quelle France vivons nous ? Où sont passées nos libertés?
Retrouvez ci-après le témoignage d'un enseignant de paris 8.
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Vendredi dernier, à titre de solidarité avec mes collègues enseignants de l'Université de Paris engagés, en tant que titulaires et chercheurs de l'Éducation Nationale, dans une opposition difficile à Valérie Pécresse,
j'ai décidé de tenir mon cours sur la biodiversité et l'origine de la protection des espèces et des espaces, que je donne habituellement dans les locaux du département de Géographie (où j'enseigne depuis 20 ans), dans l'espace du Jardin des Plantes (Muséum National d'Histoire Naturelle), là où fut inventée la protection de la nature.
Une façon, avec ce « cours hors les murs », de faire découvrir ces lieux aux étudiants et d'être solidaire avec la grogne actuelle mais sans les pénaliser avant leurs partiel Mardi, arrivé à 14 h30, avant les étudiants, j’ai eu la surprise de me voir interpeller dés l'entrée franchie par le chef du service de sécurité tout en constatant que les deux portes du 36 rue Geoffroy Saint Hilaire était gardées par des vigiles...
- « Monsieur Vadrot ? ».
- euh...oui
- Je suis chargé de vous signifier que l'accès du Jardin des Plantes vous est interdit
- Pourquoi ?
- Je n'ai pas à vous donner d'explication....
- Pouvez vous me remettre un papier me signifiant cette interdiction ?
- Non, les manifestations sont interdites dans le Muséum
- Il ne s'agit pas d'une manifestation, mais d'un cours en plein air,sans la moindre pancarte...
- C'est non....
Les étudiants, qui se baladent déjà dans le jardin, reviennent vers l'entrée, le lieu du rendez vous.
Le cours se fait donc, pendant une heure et demie, dans la rue, devant l'entrée du Muséum.
Un cours qui porte sur l’histoire du Muséum, l'histoire de la protection de la nature, sur Buffon.
A la fin du cours, je demande à nouveau à entrer pour effectuer une visite commentée du jardin. Nouveau refus, seuls les étudiants peuvent entrer, pas leur enseignant.
Ils entrent et, je décide de tenter ma chance par une autre grille, rue de Buffon. Où je retrouve des membres du service de sécurité qui, possédant manifestement mon signalement, comme les premiers, m'interdisent à nouveau l'entrée.
Evidemment, je finis pas le fâcher et exige, sous peine de bousculer les vigiles, la présence du Directeur de la surveillance du Jardin des Plantes.
Comme le scandale menace il finit par arriver.
D'abord parfaitement méprisant, il finit pas me réciter mon CV et le contenu de mon blog. Cela commencer à ressembler à un procès politique, avec descriptions de mes opinions, faits et gestes. D'autres enseignants du département de Géographie, dont le Directeur Olivier Archambeau, président du Club des Explorateurs, Alain Bué et Christian Weiss, insistent et menacent d'un scandale.
Le directeur de la Surveillance, qui me dit agir au nom du Directeur du Muséum (où je pensais être honorablement connu), commençant sans doute à discerner le ridicule de sa situation, finit par nous faire une proposition incroyable, du genre de celle que j'ai pu entendre autrefois, comme journaliste, en Union soviétique :
- Ecoutez, si vous me promettez de ne pas parler de politique à vos étudiants et aux autres professeurs, je vous laisse entrer et rejoindre les étudiants...
Je promets et évidemment ne tiendrais pas cette promesse, tant le propos est absurde.
J'entre donc avec l'horrible certitude que, d'ordre du directeur et probablement du ministère de l'Education Nationale, je viens de faire l'objet d’une « interdiction politique ».
Pour la première fois de mon existence, en France.
Je n'ai réalisé que plus tard, après la fin de la visite se terminant au labyrinthe du Jardin des Plantes, à quel point cet incident était extra-ordinaire et révélateur d'un glissement angoissant de notre société.
Rétrospectivement, j'ai eu peur, très peur...

CM Vadrot
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Envoyé par' D.B.

Monsieur le Calife d'Anduze était là soi-même personnellement

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LIVRAISONS + PIETONS = REUNION

La municipalité d'Anduze avait invité vendredi 3 les commerçants du centre à venir débattre de l'organisation des horaires de livraisons.
Visiteurs et habitants ont en effet pu constater l'ampleur du problème pendant les mois d'été :
camions garés n'importe où et n'importe quand, difficultés de passage pour les autres véhicules, etc...
Monsieur le Calife d'Anduze était là soi-même personnellement, accompagné de son grand vizir.
Comme on est chez des commerçants reboussiers certains d'entre eux ont essayé de traiter d'une autre question que celle qui était posée, et de remettre en cause la perspective de faire du centre une zone piétonnière à partir de juin prochain.
Mais comme c'est un engagement électoral nos édiles ont répondu fermement que ce n'était pas négociable, et que la lutte contre les voitures ventouses serait menée avec férocité s'il le fallait ! Passons sur le débat qui fut animé mais courtois, et surtout POSITIF...
Mais oui, ça arrive, et ça fait plaisir de le voir et de le dire, on peut donc confirmer qu'après avis des commerçants concernés et présents (les autres ont tort, forcément tort) des heures limites de livraison seront fixées à Anduze pendant la saison touristique, après on verra.
La zone piétonnière sera parfaitement piétonnière, et les touristes pourront photographier la fontaine pagode sans voiture devant.
En fait une zone piétonnière ne peut pas être complètement fermée aux véhicules, puisqu'il faut prévoir l'accès des habitants des rues concernées, le passage des secours éventuellement nécessaire, et les livraisons, ces livraisons qui seront maintenant mieux organisées.
C'est le genre de transformation qu'on peut classer dans la catégorie "possible mais assez compliqué".
Ce fut une bonne réunion.

Un posiboussier
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Livres et Jazz


La Librairie Sauramps, en partenariat avec la Médiathèque d'Alès,
présente le livre de Thierry Gilhodez: "Le Fusing" une technique moderne de verre fusionné,
suivi d'une conférence:
Fusing et vitraux récents d'artistes dans le Languedoc-Roussillon, avec diaporama- débat et dédicace du livre par l'auteur.

Samedi 18 avril 2009 à 16h à la Médiathèque A.Daudet. 24 rue Edgar Quinet.

Entrée Libre.

Vous pourrez profiter également le même jour à 15h à la Médiathèque, d'un concert de Jazz avec Daniel Huck, Richard mesquida et Cie

Je suis étonnée qu’aucun article ne figure concernant la belle cité de Lézan


Je viens de temps en temps faire un petit tour sur votre blog …
j’ai ainsi des nouvelles de la vie de la 2C2A et de quelques communes adhérant à cette entité... cependant je suis étonnée qu’aucun article ne figure concernant la belle cité de Lézan …
où pourtant il se déroule pas mal d’évènements…
Je viens donc réparer cet oubli qui selon moi ne peux plus durer !!!!
Depuis Mars 2008, Lézan a un nouveau maire élu à l’unanimité par son conseil municipal … Puisque élus liste entière, le mandat devait se dérouler dans une plénitude et une entente totale … Or, un an après l’on peut dire que c’est loin d’être le cas :
Achat du château de Lézan au prix de 380 000 € HT le 9 février 2009 (6 vois contre – 9 voix pour),
délibération concernant l’emprunt devant permettre cet achat impossible à valider le 29 mars, car aucune majorité absolue obbtenue
Budget de la commune voté 8 voix Pour 7 voix contre
Qu’est devenue l’entente parfaite des lendemains électoraux ?
Que va-t-il advenir de tant de rivalités internes ?
La population s’interroge ??

le Bonnefoi

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